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rt pour tous / Retour nature
Un sentier
dans la ville
Et si l’on mettait un peu
d’air dans nos foulées ?
Libreville offre aux coureurs
bien plus que du macadam.
Les circuits « nature » abon-
dent, en coulisses, en relief,
par la piste et le sentier.
Rien que du positif !
Roger Ango-Calmé
I l est toujours bon de voir chez le en permanence les mêmes ligaments, trouvez le vôtre ! Plus de bagnole pour
voisin ce qui se passe. Loin de nous répète les impacts au niveau articu- vous casser la foulée, des gosses qui
l’idée d’inciter au voyeurisme, mais laire… Sans oublier, et ce n’est pas le jouent le long de la piste, des vieux qui
plutôt d’aller chiper les bonnes idées. moins grave, un terrain hyper pollué, vous saluent, vous allez aimer votre ville.
Nous avons aujourd’hui un marathon, et soumis aux gaz d’échappement, sur des
il a fort belle allure. Alors pourquoi axes sur-fréquentés. Enfin comme le dit Coulisses urbaines, villages africains.
s’arrêter en si bon chemin ? Chemin Mohammed Zahid, psychologue, spé- De la course-plaisir donc, mais aussi de
dites-vous ? Les villes, comme les cam- cialiste de cette réflexion : « L’effet de la course-qualité. Le terrain nature se
pagnes d’aujourd’hui ont pris le goût de répétition est un ennemi redoutable, qui prête très bien aux séances de rythme.
la course, et elles ne se limitent plus au appauvrit le désir et l’envie de Au gré de la semaine, comme vous
seul macadam. Elles se cherchent des poursuivre ». Nombre d’athlètes l’ont l’auriez fait sur bitume, vous alternerez
itinéraires de traverse, à l’image de bien compris: il est bon d’alterner les le « long », allure réduite, une ou deux
l’éco-trail de Paris ou du Trailrun de terrains, voire même les pratiques. séances au cardio et des récupérations
Berlin. En somme de respirer la ville Ouvrons la cage et courons libres. tranquilles. Enfin, rien ne vous empêche,
différemment, sur le mode « off ». Et aux meilleures heures du jour et sur des
cette variante convient idéalement à Mais cette liberté, on la trouve où ? circuits peu fréquentés, de revenir au
Libreville. Juste là, cette piste qui commence et qui goudron. Pour les sensations et les vali-
L’effet de répétition est un ennemi joue avec les reliefs. L’exemple parfait, dations d’allure, on ne s’en privera pas.
redoutable Mindoubé. Ça part dans tous les sens,
alternances de côtes et de descentes, en Bref, notre bonne capitale a des ressources,
Où trouver cette liberté ? direction des PK ou vers Beau-Séjour, et qui sait si un jour (proche), elle ne va
Pour une fois, nous n’allons pas nous la cité des Médecins et Ozangué. pas se décliner «offroad » sortie du
plaindre du manque de bitume. Pourquoi ne pas pousser la curiosité bitume. Le potentiel est là. Imaginez ce
Explication ! D’un point de vue vers les caps, l’arboretum Raponda tracé par les coulisses de la ville, ses
mécanique, la course sur route sollicite Walker ? Les itinéraires abondent ; collines, ses villages… ■
38
Un sentier
dans la ville
Et si l’on mettait un peu
d’air dans nos foulées ?
Libreville offre aux coureurs
bien plus que du macadam.
Les circuits « nature » abon-
dent, en coulisses, en relief,
par la piste et le sentier.
Rien que du positif !
Roger Ango-Calmé
I l est toujours bon de voir chez le en permanence les mêmes ligaments, trouvez le vôtre ! Plus de bagnole pour
voisin ce qui se passe. Loin de nous répète les impacts au niveau articu- vous casser la foulée, des gosses qui
l’idée d’inciter au voyeurisme, mais laire… Sans oublier, et ce n’est pas le jouent le long de la piste, des vieux qui
plutôt d’aller chiper les bonnes idées. moins grave, un terrain hyper pollué, vous saluent, vous allez aimer votre ville.
Nous avons aujourd’hui un marathon, et soumis aux gaz d’échappement, sur des
il a fort belle allure. Alors pourquoi axes sur-fréquentés. Enfin comme le dit Coulisses urbaines, villages africains.
s’arrêter en si bon chemin ? Chemin Mohammed Zahid, psychologue, spé- De la course-plaisir donc, mais aussi de
dites-vous ? Les villes, comme les cam- cialiste de cette réflexion : « L’effet de la course-qualité. Le terrain nature se
pagnes d’aujourd’hui ont pris le goût de répétition est un ennemi redoutable, qui prête très bien aux séances de rythme.
la course, et elles ne se limitent plus au appauvrit le désir et l’envie de Au gré de la semaine, comme vous
seul macadam. Elles se cherchent des poursuivre ». Nombre d’athlètes l’ont l’auriez fait sur bitume, vous alternerez
itinéraires de traverse, à l’image de bien compris: il est bon d’alterner les le « long », allure réduite, une ou deux
l’éco-trail de Paris ou du Trailrun de terrains, voire même les pratiques. séances au cardio et des récupérations
Berlin. En somme de respirer la ville Ouvrons la cage et courons libres. tranquilles. Enfin, rien ne vous empêche,
différemment, sur le mode « off ». Et aux meilleures heures du jour et sur des
cette variante convient idéalement à Mais cette liberté, on la trouve où ? circuits peu fréquentés, de revenir au
Libreville. Juste là, cette piste qui commence et qui goudron. Pour les sensations et les vali-
L’effet de répétition est un ennemi joue avec les reliefs. L’exemple parfait, dations d’allure, on ne s’en privera pas.
redoutable Mindoubé. Ça part dans tous les sens,
alternances de côtes et de descentes, en Bref, notre bonne capitale a des ressources,
Où trouver cette liberté ? direction des PK ou vers Beau-Séjour, et qui sait si un jour (proche), elle ne va
Pour une fois, nous n’allons pas nous la cité des Médecins et Ozangué. pas se décliner «offroad » sortie du
plaindre du manque de bitume. Pourquoi ne pas pousser la curiosité bitume. Le potentiel est là. Imaginez ce
Explication ! D’un point de vue vers les caps, l’arboretum Raponda tracé par les coulisses de la ville, ses
mécanique, la course sur route sollicite Walker ? Les itinéraires abondent ; collines, ses villages… ■
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