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Ph : ANPN - Roary Abernethy devient comme la mangrove, un peu plus haut sur la rue, ils
bruissante du chant des oiseaux. ont déjà mis la sono. Plus tard,
Discussionsvives,marchandages dans la soirée, ce sera le Vert-
et humour, autour des bassines Jaune-Bleu. Et vous verrez, il y a
et des poissons d'argent. dumondepartout».Confirmation,
on mange, on danse, on boit
Quelques heures plus tard, une volontiers aussi. La rue est déjà
fin d’après-midi comme le bouchée. Impossible de se garer
dimanche les affectionne. La ou de faire demi-tour. Depuis la
pirogue remonte doucement le terrassedelaPrudeBar,montent
long des palétuviers. Derniers desaccordsderumba.Uncouple
rayons de soleil au travers des chaloupe,destouristeseuropéens
branchages. « A cette heure-ci, boivent la bière nationale.
souritArmand, c’est vraiment la Ambiance. Et tant pis si demain
fête qui commence. Au Pélican, on est lundi ! I
Attention fragile
Contrairement à d’autres pays d’Afrique, le Gabon
n’a connu que peu de dégradations sur ses mangroves.
Moitié terre, moitié eau, ces zones de palétuviers font
donc l’objet d’une attention toute particulière. Elles
ont en effet un rôle écologique important. La création
du parc d’Akanda (2002) a renforcé encore cette
protection. Ce qui a été le cas avec le démantèlement
de campements de pêche, principalement nigérians,
où l’on pratiquait le fumage du poisson et pour ce
faire l’abattage des arbres. De même les autorités
restent vigilantes quand aux passages clandestins. En
même temps, il va falloir limiter la pression urbaine.
La pollution est déjà importante. L’activité touristique
(pirogues) n’échappera donc pas à ces contraintes.
Désormais, tout se discute.
On vous y emmène
Où manger :
Le bon poisson à la braise, capitaine en bouillon, bossu,
(2000-2500 F), juste là au débarcadère, La Prude.
été implanté ici ». Aller à font l'eau comme un damier. Où dormir :
Ambowé, c’était un peu… aller Avant que l'horizon ne s'ouvre L’Auberge d’Ambowè et ses chambres climatisées à
au diable. Quant à l’idée sur la pointe Akanda, à peine 25 000 Frs. Tél.: 01 73 35 58
touristique, elle a beaucoup fait aura-t-on croisé une pirogue.
rire. Un expatrié français, tombé Des pêcheurs calabars, venus Possibilité :
sous le charme, qui voulait du delta du Niger, quelques Location de pirogue pour la mangrove, 25 000 Frs, 4 à
investir. « En pleine brousse, il Ghanéens aussi, fiers marins, 5 heures.
est passé pour un fou. Son ou des Béninois qui posent les
histoire de tourisme, personne filets et lancent l’épervier. A lire :
n’y croyait. Une baraque de « Tous les trois jours, ils Le très bel ouvrage, signé et édité par l'ANPN. Tout ce
bois sur pilotis ! On se moquait reviennent versAmbowé vendre qu'il faut savoir sur ces biotopes, leurs habitants, leurs
».Au-travers des arbres et de la le capitaine, le bar, la sole, le richesses et leur conservation.
semi-pénombre, des rayons de bossu, parfois un peu de Visites de la mangrove, voir avec Parcs Nationaux du
lumière improbable filtrent et dorade. » Alors le débarcadère Gabon, Gabontour (241) 01 72 85 04 et info@gabontour.ga
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bruissante du chant des oiseaux. ont déjà mis la sono. Plus tard,
Discussionsvives,marchandages dans la soirée, ce sera le Vert-
et humour, autour des bassines Jaune-Bleu. Et vous verrez, il y a
et des poissons d'argent. dumondepartout».Confirmation,
on mange, on danse, on boit
Quelques heures plus tard, une volontiers aussi. La rue est déjà
fin d’après-midi comme le bouchée. Impossible de se garer
dimanche les affectionne. La ou de faire demi-tour. Depuis la
pirogue remonte doucement le terrassedelaPrudeBar,montent
long des palétuviers. Derniers desaccordsderumba.Uncouple
rayons de soleil au travers des chaloupe,destouristeseuropéens
branchages. « A cette heure-ci, boivent la bière nationale.
souritArmand, c’est vraiment la Ambiance. Et tant pis si demain
fête qui commence. Au Pélican, on est lundi ! I
Attention fragile
Contrairement à d’autres pays d’Afrique, le Gabon
n’a connu que peu de dégradations sur ses mangroves.
Moitié terre, moitié eau, ces zones de palétuviers font
donc l’objet d’une attention toute particulière. Elles
ont en effet un rôle écologique important. La création
du parc d’Akanda (2002) a renforcé encore cette
protection. Ce qui a été le cas avec le démantèlement
de campements de pêche, principalement nigérians,
où l’on pratiquait le fumage du poisson et pour ce
faire l’abattage des arbres. De même les autorités
restent vigilantes quand aux passages clandestins. En
même temps, il va falloir limiter la pression urbaine.
La pollution est déjà importante. L’activité touristique
(pirogues) n’échappera donc pas à ces contraintes.
Désormais, tout se discute.
On vous y emmène
Où manger :
Le bon poisson à la braise, capitaine en bouillon, bossu,
(2000-2500 F), juste là au débarcadère, La Prude.
été implanté ici ». Aller à font l'eau comme un damier. Où dormir :
Ambowé, c’était un peu… aller Avant que l'horizon ne s'ouvre L’Auberge d’Ambowè et ses chambres climatisées à
au diable. Quant à l’idée sur la pointe Akanda, à peine 25 000 Frs. Tél.: 01 73 35 58
touristique, elle a beaucoup fait aura-t-on croisé une pirogue.
rire. Un expatrié français, tombé Des pêcheurs calabars, venus Possibilité :
sous le charme, qui voulait du delta du Niger, quelques Location de pirogue pour la mangrove, 25 000 Frs, 4 à
investir. « En pleine brousse, il Ghanéens aussi, fiers marins, 5 heures.
est passé pour un fou. Son ou des Béninois qui posent les
histoire de tourisme, personne filets et lancent l’épervier. A lire :
n’y croyait. Une baraque de « Tous les trois jours, ils Le très bel ouvrage, signé et édité par l'ANPN. Tout ce
bois sur pilotis ! On se moquait reviennent versAmbowé vendre qu'il faut savoir sur ces biotopes, leurs habitants, leurs
».Au-travers des arbres et de la le capitaine, le bar, la sole, le richesses et leur conservation.
semi-pénombre, des rayons de bossu, parfois un peu de Visites de la mangrove, voir avec Parcs Nationaux du
lumière improbable filtrent et dorade. » Alors le débarcadère Gabon, Gabontour (241) 01 72 85 04 et info@gabontour.ga
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