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époque, un témoin / Maïté Mapangou
LE REFUS DE LA FATALITE
DR Dans les yeux, la même
conviction, et dans les faits
La discrétion des mots et la volonté des faits. Toute une vie au service le courage quotidien.
de ceux qui n'ont pas la parole : handicapés, femmes maltraitées, Dans le même sens, quelques
atteints par le VIH, enfants solitaires... Contribution sociale, gestes années plus tard, elle participe
majeurs. Maïté Mapangou ne cesse de s'impliquer. à la création locale de la
Croix Rouge. Édith Bongo
va la soutenir et le défunt
président la nommer comme
conseillère pour les Affaires
humanitaires, en 1994. Dans
un même temps, son mari
devient ministre des Affaires
sociales. Similitude des des-
tins, exigences similaires.
Et quand elle rejoint la
Première dame en 2001 au
sein de l'association « Horizons
nouveaux », c'est encore
d'enfants handicapés qu'elle
s'occupe, avant d'intégrer
« l’Organisation des Premières
Dames d’Afrique contre le
VIH », où elle occupe le
poste de secrétaire général
jusqu'en 2009.
Roger Ango-Calmé commencer par sa rencontre à Libreville et dès leur Sans doute aurait-elle pu se
retirer de la scène, à la mort
D ans le regard déjà, avec Muetsa Mapangou- arrivée, Maïté Mapangou de son mari en 2012. Il n'en
une détermination sera rien. Rentrée à Ndendé,
qui se lit. Et dès le Moucani, en 1969, alors refuse les barrières. Choquée elle trouve une ville dans
départ de la conversation, un état préoccupant. La ges-
les mots ne font que le étudiant en médecine, militant par la détresse que vivent tion défaillante, les dettes
confirmer. Maïté Mapangou abyssales et les moyens trop
privilégie, en toute chose, à la Fédération des étudiants les handicapés, elle n'a de limités la décident à se pré-
la responsabilité citoyenne. senter à la mairie. La voici
Qu'il s'agisse de protéger d’Afrique noire en France. cesse de chercher des solu- donc, à 66 ans, à la tête
les plus faibles, de conscien- d'une municipalité qu'elle
tiser les acteurs sociaux, de Ils se sont connus sur les tions, d'acquérir des fauteuils œuvre à remettre sur pied.
toujours rechercher l'apai- Le travail est considérable,
sement, ses actes mettent bancs du Centre Hospitalier roulants, de conscientiser mais la volonté n'a pas pris
l'humain pour priorité. une ride. Dans les yeux, la
Quarante ans d'implication Régional de autant que même conviction, et dans
permanente et dans son man- les faits le courage quotidien.
dat de maire aujourd'hui, le Bretonneau, Choquée par la faire ce peut Dernières actions en date,
respect de ces mêmes valeurs. à Tours. Et détresse que vivent les pouvoirs l'aide portée aux veuves
dès cette les handicapés, elle publics. spoliées. Jamais Maïté
L'histoire effectivement a époque, le Depuis 1986 Mapangou ne dérogera à
de puissantes racines. A ses valeurs premières. I
jeune cou- n'a de cesse de cher- et la création
ple a cette de « SOS
conviction cher des solutions... Handicap »,
d'un néces- elle parcours
saire engagement. A un point ainsi le Gabon, pour effectuer
tel qu'ils devront quitter des dons. « Ils étaient quasi-
l'Europe et rentrer au Gabon. ment abandonnés des services
Sans doute, leur implication sociaux, très mal considérés
politique dérangeait-elle. En par la population, et délaissés
1976, ils s'établissent donc par leurs propres familles ».
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LE REFUS DE LA FATALITE
DR Dans les yeux, la même
conviction, et dans les faits
La discrétion des mots et la volonté des faits. Toute une vie au service le courage quotidien.
de ceux qui n'ont pas la parole : handicapés, femmes maltraitées, Dans le même sens, quelques
atteints par le VIH, enfants solitaires... Contribution sociale, gestes années plus tard, elle participe
majeurs. Maïté Mapangou ne cesse de s'impliquer. à la création locale de la
Croix Rouge. Édith Bongo
va la soutenir et le défunt
président la nommer comme
conseillère pour les Affaires
humanitaires, en 1994. Dans
un même temps, son mari
devient ministre des Affaires
sociales. Similitude des des-
tins, exigences similaires.
Et quand elle rejoint la
Première dame en 2001 au
sein de l'association « Horizons
nouveaux », c'est encore
d'enfants handicapés qu'elle
s'occupe, avant d'intégrer
« l’Organisation des Premières
Dames d’Afrique contre le
VIH », où elle occupe le
poste de secrétaire général
jusqu'en 2009.
Roger Ango-Calmé commencer par sa rencontre à Libreville et dès leur Sans doute aurait-elle pu se
retirer de la scène, à la mort
D ans le regard déjà, avec Muetsa Mapangou- arrivée, Maïté Mapangou de son mari en 2012. Il n'en
une détermination sera rien. Rentrée à Ndendé,
qui se lit. Et dès le Moucani, en 1969, alors refuse les barrières. Choquée elle trouve une ville dans
départ de la conversation, un état préoccupant. La ges-
les mots ne font que le étudiant en médecine, militant par la détresse que vivent tion défaillante, les dettes
confirmer. Maïté Mapangou abyssales et les moyens trop
privilégie, en toute chose, à la Fédération des étudiants les handicapés, elle n'a de limités la décident à se pré-
la responsabilité citoyenne. senter à la mairie. La voici
Qu'il s'agisse de protéger d’Afrique noire en France. cesse de chercher des solu- donc, à 66 ans, à la tête
les plus faibles, de conscien- d'une municipalité qu'elle
tiser les acteurs sociaux, de Ils se sont connus sur les tions, d'acquérir des fauteuils œuvre à remettre sur pied.
toujours rechercher l'apai- Le travail est considérable,
sement, ses actes mettent bancs du Centre Hospitalier roulants, de conscientiser mais la volonté n'a pas pris
l'humain pour priorité. une ride. Dans les yeux, la
Quarante ans d'implication Régional de autant que même conviction, et dans
permanente et dans son man- les faits le courage quotidien.
dat de maire aujourd'hui, le Bretonneau, Choquée par la faire ce peut Dernières actions en date,
respect de ces mêmes valeurs. à Tours. Et détresse que vivent les pouvoirs l'aide portée aux veuves
dès cette les handicapés, elle publics. spoliées. Jamais Maïté
L'histoire effectivement a époque, le Depuis 1986 Mapangou ne dérogera à
de puissantes racines. A ses valeurs premières. I
jeune cou- n'a de cesse de cher- et la création
ple a cette de « SOS
conviction cher des solutions... Handicap »,
d'un néces- elle parcours
saire engagement. A un point ainsi le Gabon, pour effectuer
tel qu'ils devront quitter des dons. « Ils étaient quasi-
l'Europe et rentrer au Gabon. ment abandonnés des services
Sans doute, leur implication sociaux, très mal considérés
politique dérangeait-elle. En par la population, et délaissés
1976, ils s'établissent donc par leurs propres familles ».
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