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nomie / Agriculture urbaine
En ville et en vert
Pour nourrir la ville, nul besoin d'aller loin. Ces parcelles de manioc, ces vergers, ces plantations
d'aubergines et de piments sont juste là, aux limites du tissu urbain. Avec le soutien de l’État et
de l'AFD, créateur d'emplois et de richesses, une respiration nouvelle pour la capitale. Verte
sera la ville.
Nathan Moore le Programme d'appui au développement l'Igad, maître d'oeuvre, va soutenir la
de l'agriculture périurbaine (Padap) a création de 1200 entreprises maraîchères
L 'agriculture urbaine a de solides pris le relais. Avec le soutien de de toutes tailles, parmi lesquelles une
fondations. Aussi loin que l'Agence française de développement dizaine de jardins plus importants. Au
remonte la ville, on a planté à (AFD), l'ambition était de générer un total, ce sont près de 11 000 personnes
ses abords. Sur le bord de mer, à entrepreneuriat agricole pérenne et de qui travaillent à cette horticulture et
Akanda, plus tard dans les collines de répondre partiellement aux besoins s'assurent des revenus mensuels entre
Mindoubé, aux abords de l'aéroport et urbains. 150 000 et 360 000 Fcfa. Les jardins
sur les PK, des hectares de manioc, de que Calvaire avaient vu naître ont donc
bananiers, d'aubergines... et dès le La croissance passe au vert bien grandi. Aujourd'hui, ces parcelles
matin, femmes et hommes qui se En 2010, le Prodiag a pris le relais. Son produisent annuellement 5700 tonnes
rendent aux parcelles.A 69 ans, Calvaire programme de 6 ans, financé à 20% de produits vivriers, pour un chiffre
Ango Meviane a vécu ces époques. par l'Etat et 80% par l'AFD, bénéficie d'affaire de 3, 42 milliards de Fcfa. On
Dans les années 90, il se rapprochait d'un budget avoisinant les 10, 5 milliards estime donc que la moitié du panier de
même des premiers programmes de de Fcfa. Et les concrétisations ont été la ménagère se remplit avec ces fruits
développement agricole. Depuis 2003, immédiates. A l'image de Calvaire, et légumes locaux.
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En ville et en vert
Pour nourrir la ville, nul besoin d'aller loin. Ces parcelles de manioc, ces vergers, ces plantations
d'aubergines et de piments sont juste là, aux limites du tissu urbain. Avec le soutien de l’État et
de l'AFD, créateur d'emplois et de richesses, une respiration nouvelle pour la capitale. Verte
sera la ville.
Nathan Moore le Programme d'appui au développement l'Igad, maître d'oeuvre, va soutenir la
de l'agriculture périurbaine (Padap) a création de 1200 entreprises maraîchères
L 'agriculture urbaine a de solides pris le relais. Avec le soutien de de toutes tailles, parmi lesquelles une
fondations. Aussi loin que l'Agence française de développement dizaine de jardins plus importants. Au
remonte la ville, on a planté à (AFD), l'ambition était de générer un total, ce sont près de 11 000 personnes
ses abords. Sur le bord de mer, à entrepreneuriat agricole pérenne et de qui travaillent à cette horticulture et
Akanda, plus tard dans les collines de répondre partiellement aux besoins s'assurent des revenus mensuels entre
Mindoubé, aux abords de l'aéroport et urbains. 150 000 et 360 000 Fcfa. Les jardins
sur les PK, des hectares de manioc, de que Calvaire avaient vu naître ont donc
bananiers, d'aubergines... et dès le La croissance passe au vert bien grandi. Aujourd'hui, ces parcelles
matin, femmes et hommes qui se En 2010, le Prodiag a pris le relais. Son produisent annuellement 5700 tonnes
rendent aux parcelles.A 69 ans, Calvaire programme de 6 ans, financé à 20% de produits vivriers, pour un chiffre
Ango Meviane a vécu ces époques. par l'Etat et 80% par l'AFD, bénéficie d'affaire de 3, 42 milliards de Fcfa. On
Dans les années 90, il se rapprochait d'un budget avoisinant les 10, 5 milliards estime donc que la moitié du panier de
même des premiers programmes de de Fcfa. Et les concrétisations ont été la ménagère se remplit avec ces fruits
développement agricole. Depuis 2003, immédiates. A l'image de Calvaire, et légumes locaux.
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