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rt / 11e Tropicale Amissa Bongo
Du bitume
« 3 étoiles »
Premier rendez-vous de la saison professionnelle, la Tropicale Amissa Bongo pose référence.
Certainement l'épreuve phare du continent. Et cette année, le niveau a encore progressé. Les pros sont
devant, mais les Africains pointent le bout du guidon.
Roger Ango-Calmé des moyennes parfois à plus de 44 grands arbres -un petit remontant ne
km/h. fait jamais de mal-, et l'ambiance
P our qu'une course soit réussie, gagne quelques degrés encore. L'esprit
les ingrédients sont simples... Une performance d'autant plus remar- de la Tropicale tient aussi dans ces
mais pas toujours évidents à quable que les conditions sont éprou- tempos. D'une année sur l'autre, le
combiner. Il lui faut d'abord un vantes. Très chaud, humide à souhait, même engouement. Tous ne sont pas
parcours, un soutien populaire et un connaisseurs, mais passionnés certai-
plateau doré sur tranche. Trois argument Mais la lutte a été serrée, nement.
que la Tropicale combine idéalement. et les Européens recon-
Côté tracé, c'est du cousu main. Des naissent volontiers les pro- L'Afrique progresse
étapes roulantes où on peut emmener grès du cyclisme africains. Au plan strictement sportif, les pros
le gros braquet, propices aux échappées se sont taillés la part du lion. Andréa
comme aux arrivées au sprint ; et du les organismes ont parfois du mal à Palini (Skydive), royal sur les deux
relief où les grimpeurs et les puncheurs encaisser. Pour les Européens, le jeu premières étapes, et Andrien Petit
peuvent s'exprimer. Pour entrée en d'équipe permet donc de limiter la (Direct Energy) qui décroche le
matière, tout était en place pour les casse. Et les écarts aussi. Tous se général. Mais la lutte a été serrée, et
rouleurs. Et ils n'ont pas laissé passer tiennent en une poignée de secondes. les Européens reconnaissent volontiers
leur chance. Palini devant et Hutarovich Une course rapide et nerveuse : le les progrès du cyclisme africains.
qui se tient en embuscade. Quand la spectacle ne peut qu'en profiter... et le « Ils menacent déjà sérieusement les
route s'élève, du côté de Njolé et public aussi. Ils attendent souvent des professionnels qui ont du compter sur
d'Oyem, Adrien Petit saura faire parler heures le passage du peloton. Massés le collectif pour garder le contrôle »,
la puissance. Ils ne sont pas venus sur les trottoirs urbains, ou à l'abri des commentait le Français. Le plus
pour les vacances. Ça va vite, avec impressionnant aura été Tesfom
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Du bitume
« 3 étoiles »
Premier rendez-vous de la saison professionnelle, la Tropicale Amissa Bongo pose référence.
Certainement l'épreuve phare du continent. Et cette année, le niveau a encore progressé. Les pros sont
devant, mais les Africains pointent le bout du guidon.
Roger Ango-Calmé des moyennes parfois à plus de 44 grands arbres -un petit remontant ne
km/h. fait jamais de mal-, et l'ambiance
P our qu'une course soit réussie, gagne quelques degrés encore. L'esprit
les ingrédients sont simples... Une performance d'autant plus remar- de la Tropicale tient aussi dans ces
mais pas toujours évidents à quable que les conditions sont éprou- tempos. D'une année sur l'autre, le
combiner. Il lui faut d'abord un vantes. Très chaud, humide à souhait, même engouement. Tous ne sont pas
parcours, un soutien populaire et un connaisseurs, mais passionnés certai-
plateau doré sur tranche. Trois argument Mais la lutte a été serrée, nement.
que la Tropicale combine idéalement. et les Européens recon-
Côté tracé, c'est du cousu main. Des naissent volontiers les pro- L'Afrique progresse
étapes roulantes où on peut emmener grès du cyclisme africains. Au plan strictement sportif, les pros
le gros braquet, propices aux échappées se sont taillés la part du lion. Andréa
comme aux arrivées au sprint ; et du les organismes ont parfois du mal à Palini (Skydive), royal sur les deux
relief où les grimpeurs et les puncheurs encaisser. Pour les Européens, le jeu premières étapes, et Andrien Petit
peuvent s'exprimer. Pour entrée en d'équipe permet donc de limiter la (Direct Energy) qui décroche le
matière, tout était en place pour les casse. Et les écarts aussi. Tous se général. Mais la lutte a été serrée, et
rouleurs. Et ils n'ont pas laissé passer tiennent en une poignée de secondes. les Européens reconnaissent volontiers
leur chance. Palini devant et Hutarovich Une course rapide et nerveuse : le les progrès du cyclisme africains.
qui se tient en embuscade. Quand la spectacle ne peut qu'en profiter... et le « Ils menacent déjà sérieusement les
route s'élève, du côté de Njolé et public aussi. Ils attendent souvent des professionnels qui ont du compter sur
d'Oyem, Adrien Petit saura faire parler heures le passage du peloton. Massés le collectif pour garder le contrôle »,
la puissance. Ils ne sont pas venus sur les trottoirs urbains, ou à l'abri des commentait le Français. Le plus
pour les vacances. Ça va vite, avec impressionnant aura été Tesfom
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