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iété / 24h chrono, un jour sur la Tropicale
Coulisses de course
Il n'y aurait pas de course sans eux. Les mécanos, les médecins, les soigneurs, les motards,
les responsables de la sécurité, au masculin et au féminin, ceux que l'on ne voit jamais mais
qui font tourner la Tropicale. Ce jour-là, entre Kango et Lambaréné, coulisses de l'exploit.
Nathan Moore 11h 33 : Une minute de silence en hommage aux morts des
attentats de la veille au Burkina Faso. Respect. Solidarité. Cette
1 0h 00 : Sur la ligne de départ, soleil de plomb, fois les chronos vont être lancés. Le peloton démarre sur le
chaleur étouffante. Tout est en place. Camions grand braquet, et la caravane se met en place. Il s'agit d'être
techniques, podium, marquage au sol. Il n'a pas fallu idéalement positionné, pour assister les coureurs, assurer la
24h à la logistique pour régler l'affaire au millimètre. Et pour sécurité, les soins éventuels, une possible évacuation... et pour
que la fête soit belle, les représentants Satram et Comilog ceux qui découvrent de profiter aussi du décor. La route est
distribuent les gadgets, tee-shirts et casquettes aux officiels et belle, la fête peut commencer
aux populations.
12h 06: Le rythme est au max. Relances permanentes et
10h 20 : Le conducteur de la voiture numéro 10 de la caravane premiers tracas. Pour Weldu Hafetab, le coureur éthiopien, une
pose ses dernières vérifications. Pression des pneus, niveaux crevaison, la première du jour. Ne pas perdre de temps et revenir
d'huile et d'eau, une coup d’œil au radiateur. « C'est ma sur le peloton. Pour le Rwandais Janvier Hadi, c'est plus
deuxième participation et c'est ce que fait chaque chauffeur embêtant. Au travers d'un bois, un chien lui coupe la route et le
avant le démarrage de chaque étape », explique-t-il. Le devoir coureur s'en va dans le décor. Plus de peur que de mal, il va
quotidien. Parer à toute éventualité. reprendre sans trop de problème sa place. L'ascension de Four
Place donne aux grimpeurs la chance de s'exprimer. Trois cents
11h 00: Dernier échauffement. Tous les entraîneurs sont au mètres plus loin, premières besaces, premier ravito. Les
plus près de leurs coureurs. Les ultimes recommandations. Pour bécanes aussi ont besoin de carburant. Sucres rapides, sucres
Abraham Olano, ancien champion du monde et vainqueur du lents, boissons isotoniques, barres énergétiques. Alimenter et
tour d'Espagne, le calme du pro. « Je suis depuis deux mois déjà hydrater.
au Gabon, et cette course est la plus grande d'Afrique. C'est
beau, c'est exigeant, ce sera rapide, et j'espère que l'équipe fera 14h 50 : La météo peut tout compliquer. Sur la goudron, la
bonne figure ». La voix est paisible, mais la tension est là. pluie est un vrai piège. Pour Geoffroy Ngandamba, dossard 15,
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Coulisses de course
Il n'y aurait pas de course sans eux. Les mécanos, les médecins, les soigneurs, les motards,
les responsables de la sécurité, au masculin et au féminin, ceux que l'on ne voit jamais mais
qui font tourner la Tropicale. Ce jour-là, entre Kango et Lambaréné, coulisses de l'exploit.
Nathan Moore 11h 33 : Une minute de silence en hommage aux morts des
attentats de la veille au Burkina Faso. Respect. Solidarité. Cette
1 0h 00 : Sur la ligne de départ, soleil de plomb, fois les chronos vont être lancés. Le peloton démarre sur le
chaleur étouffante. Tout est en place. Camions grand braquet, et la caravane se met en place. Il s'agit d'être
techniques, podium, marquage au sol. Il n'a pas fallu idéalement positionné, pour assister les coureurs, assurer la
24h à la logistique pour régler l'affaire au millimètre. Et pour sécurité, les soins éventuels, une possible évacuation... et pour
que la fête soit belle, les représentants Satram et Comilog ceux qui découvrent de profiter aussi du décor. La route est
distribuent les gadgets, tee-shirts et casquettes aux officiels et belle, la fête peut commencer
aux populations.
12h 06: Le rythme est au max. Relances permanentes et
10h 20 : Le conducteur de la voiture numéro 10 de la caravane premiers tracas. Pour Weldu Hafetab, le coureur éthiopien, une
pose ses dernières vérifications. Pression des pneus, niveaux crevaison, la première du jour. Ne pas perdre de temps et revenir
d'huile et d'eau, une coup d’œil au radiateur. « C'est ma sur le peloton. Pour le Rwandais Janvier Hadi, c'est plus
deuxième participation et c'est ce que fait chaque chauffeur embêtant. Au travers d'un bois, un chien lui coupe la route et le
avant le démarrage de chaque étape », explique-t-il. Le devoir coureur s'en va dans le décor. Plus de peur que de mal, il va
quotidien. Parer à toute éventualité. reprendre sans trop de problème sa place. L'ascension de Four
Place donne aux grimpeurs la chance de s'exprimer. Trois cents
11h 00: Dernier échauffement. Tous les entraîneurs sont au mètres plus loin, premières besaces, premier ravito. Les
plus près de leurs coureurs. Les ultimes recommandations. Pour bécanes aussi ont besoin de carburant. Sucres rapides, sucres
Abraham Olano, ancien champion du monde et vainqueur du lents, boissons isotoniques, barres énergétiques. Alimenter et
tour d'Espagne, le calme du pro. « Je suis depuis deux mois déjà hydrater.
au Gabon, et cette course est la plus grande d'Afrique. C'est
beau, c'est exigeant, ce sera rapide, et j'espère que l'équipe fera 14h 50 : La météo peut tout compliquer. Sur la goudron, la
bonne figure ». La voix est paisible, mais la tension est là. pluie est un vrai piège. Pour Geoffroy Ngandamba, dossard 15,
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