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nomie / Programme GRAINE Les dossiers
du septennat
Les Grandes AGRICULTURE
réalisations
Retour à la terre
DR
Depuis des décennies, l'agriculture gabonaise ne répond plus aux besoins de la population. Et le
coût des importations est devenu insupportable. Il y avait donc urgence à remettre la Graine
dans le sillon. Une réponse qui est autant sociétale qu'économique. Retour sur ces deux années
de programme.
Dossier réalisé par l'emploi. Dans un même alimentaires. Les bénéfices à un « retour à la terre ». La
temps, les prix des produits seront multiples. Sotrader, née du partenariat
Francine Okome Nzue, ont littéralement explosé. entre l’État et Olam, va les
Situation insupportable. Lors Répondons nous même accompagner, les soutenir
Joe Malph Divassa du lancement du programme à nos besoins techniquement et financiè-
Graine, décembre 2014, Ali Le programme doit porter rement.
et Nathan Moore. Bongo Ondimba l'avait bien sur une durée de 5 ans. Son En contrepartie, une fois l'ex-
souligné: « La banane, le objectif est de mettre en ploitation mature, la Sotrader
A ucun pays ne peut manioc (...), la tomate, le cultureplusde200000hectares sera son seul partenaire, en
se le permettre. piment (...) le poulet doivent et d'y associer quelques 1600 rachetant la production. Et
Selon les chiffres être cultivés et produits dans villagesdanstouteslesprovinces ce, sur les cinq ans à venir. La
de la FAO, le Gabon importe le pays et être disponibles du pays. A terme, 30 000 coopérative pourra ensuite
annuellement pour 250 à de manière pérenne et à famillespourraientyparticiper, fonctionner de la même façon
300 milliards de denrées moindre prix ». Ces capitaux ce qui viendrait à générer ou devenir autonome.
alimentaires. Sa production dépensés en importations entre 15 et 20 000 emplois. En mars 2015, les premières
ne représente qu'à peine doivent revenir au marché Pour l'essentiel des jeunes, parcelles ont été attribuées
4% du PIB national. local. En clair, cultivons, âgés de 21 à 35 ans, issus de dans l'Ogooué Ivindo. Chaque
Conséquence de quoi, à employons et répondons milieu rural mais aussi famille s'est ainsi vue remettre
défaut d'activités, les provinces nous-mêmes à nos besoins urbain, possibles candidats une parcelle de 7 hectares,
se sont vidées, au profit des
centres urbains incapables
à leur tour de fournir de
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du septennat
Les Grandes AGRICULTURE
réalisations
Retour à la terre
DR
Depuis des décennies, l'agriculture gabonaise ne répond plus aux besoins de la population. Et le
coût des importations est devenu insupportable. Il y avait donc urgence à remettre la Graine
dans le sillon. Une réponse qui est autant sociétale qu'économique. Retour sur ces deux années
de programme.
Dossier réalisé par l'emploi. Dans un même alimentaires. Les bénéfices à un « retour à la terre ». La
temps, les prix des produits seront multiples. Sotrader, née du partenariat
Francine Okome Nzue, ont littéralement explosé. entre l’État et Olam, va les
Situation insupportable. Lors Répondons nous même accompagner, les soutenir
Joe Malph Divassa du lancement du programme à nos besoins techniquement et financiè-
Graine, décembre 2014, Ali Le programme doit porter rement.
et Nathan Moore. Bongo Ondimba l'avait bien sur une durée de 5 ans. Son En contrepartie, une fois l'ex-
souligné: « La banane, le objectif est de mettre en ploitation mature, la Sotrader
A ucun pays ne peut manioc (...), la tomate, le cultureplusde200000hectares sera son seul partenaire, en
se le permettre. piment (...) le poulet doivent et d'y associer quelques 1600 rachetant la production. Et
Selon les chiffres être cultivés et produits dans villagesdanstouteslesprovinces ce, sur les cinq ans à venir. La
de la FAO, le Gabon importe le pays et être disponibles du pays. A terme, 30 000 coopérative pourra ensuite
annuellement pour 250 à de manière pérenne et à famillespourraientyparticiper, fonctionner de la même façon
300 milliards de denrées moindre prix ». Ces capitaux ce qui viendrait à générer ou devenir autonome.
alimentaires. Sa production dépensés en importations entre 15 et 20 000 emplois. En mars 2015, les premières
ne représente qu'à peine doivent revenir au marché Pour l'essentiel des jeunes, parcelles ont été attribuées
4% du PIB national. local. En clair, cultivons, âgés de 21 à 35 ans, issus de dans l'Ogooué Ivindo. Chaque
Conséquence de quoi, à employons et répondons milieu rural mais aussi famille s'est ainsi vue remettre
défaut d'activités, les provinces nous-mêmes à nos besoins urbain, possibles candidats une parcelle de 7 hectares,
se sont vidées, au profit des
centres urbains incapables
à leur tour de fournir de
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