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Les dossiers
du septennat
« Le prochain septennat doit être
celui de l'éducation des jeunes.
Au Gabon, tout le monde doit
pouvoir espérer devenir entrepreneur,
ministre ou président. Avec vous, je me
battrai pour cela ». C'est à Tchibanga
que la phrase a été prononcée. Et elle
reflète la dynamique que ces sept
dernières années ont impulsée. Il n'est
pas d'avenir sans la jeunesse, il n'est
pas de développement sans une com-
pétence locale, capable de prendre en
charge tous les leviers et tous les
postes de l'activité économique. Depuis
son arrivée au pouvoir, Ali Bongo
Ondimba plaide (et agit) pour cette
indépendance.
Le pays a été trop longtemps été
tributaire de l'extérieur. Et la formation
n'est-elle la seule à donner les moyens
d'une réelle autonomie, garante de
l'intérêt national ? Au-delà du discours,
il fallait déjà poser les fondations. Et
connaître les besoins exacts de notre
société. Dès 2009, plusieurs états des
lieux ont été menés et ils en venaient
tous à une conclusion similaire. Il y
avait déjà une inadéquation profonde
entre les demandes des entreprises et
les formations existantes. Tout aussi
grave, les formateurs eux-mêmes ne
semblaient pas d'une compétence suf-
fisante et les moyens mis à disposition
dans les centres de formation peu
satisfaisants. Cette enquête, menée
par l'Agence française de développement
(AFD) aura sans doute permis de
jeter d'autres fondations. Aujourd'hui,
la situation n'est plus la même, tant
dans le secteur de l'industrie, des
mines comme du pétrole, mais aussi
du commerce et de la haute technologie.
La jeunesse se forme, l'avenir se des-
sine.
Pour les plus jeunes
On a beaucoup mésestimé jusqu'ici
les filières techniques au seul bénéfice
des cursus universitaires, lesquels
donnaient souvent sur des culs-de
sac. Les déficiences de l'orientation
61
du septennat
« Le prochain septennat doit être
celui de l'éducation des jeunes.
Au Gabon, tout le monde doit
pouvoir espérer devenir entrepreneur,
ministre ou président. Avec vous, je me
battrai pour cela ». C'est à Tchibanga
que la phrase a été prononcée. Et elle
reflète la dynamique que ces sept
dernières années ont impulsée. Il n'est
pas d'avenir sans la jeunesse, il n'est
pas de développement sans une com-
pétence locale, capable de prendre en
charge tous les leviers et tous les
postes de l'activité économique. Depuis
son arrivée au pouvoir, Ali Bongo
Ondimba plaide (et agit) pour cette
indépendance.
Le pays a été trop longtemps été
tributaire de l'extérieur. Et la formation
n'est-elle la seule à donner les moyens
d'une réelle autonomie, garante de
l'intérêt national ? Au-delà du discours,
il fallait déjà poser les fondations. Et
connaître les besoins exacts de notre
société. Dès 2009, plusieurs états des
lieux ont été menés et ils en venaient
tous à une conclusion similaire. Il y
avait déjà une inadéquation profonde
entre les demandes des entreprises et
les formations existantes. Tout aussi
grave, les formateurs eux-mêmes ne
semblaient pas d'une compétence suf-
fisante et les moyens mis à disposition
dans les centres de formation peu
satisfaisants. Cette enquête, menée
par l'Agence française de développement
(AFD) aura sans doute permis de
jeter d'autres fondations. Aujourd'hui,
la situation n'est plus la même, tant
dans le secteur de l'industrie, des
mines comme du pétrole, mais aussi
du commerce et de la haute technologie.
La jeunesse se forme, l'avenir se des-
sine.
Pour les plus jeunes
On a beaucoup mésestimé jusqu'ici
les filières techniques au seul bénéfice
des cursus universitaires, lesquels
donnaient souvent sur des culs-de
sac. Les déficiences de l'orientation
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