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ial / CNAMGS Les dossiers
du septennat
pays africains veulent s’en inspirer, dans les années à venir. Les dépenses « Afin d’avoir des ressources
il faut aussi le financer. Concernant de santé sont à la hausse. On constate humaines compétentes, il
les plus défavorisés, il est prévu à aussi une surconsommation de soins, est important que les jeunes
l'origine que ce soient les maisons de médicaments en particulier, et Gabonais puissent étudier
de téléphonie mobile qui alimentent une tendance des médecins à sur- dans les meilleures condi-
principalement les fonds, à hauteur prescrire. Les réflexions de la Caisse tions… »
de 10% de leur chiffre d’affaire hors portent donc sur ces pistes, de faire
taxe. Mais en cinq ans de fonction- évoluer les réflexes, de changer les Ali Bongo Ondimba
nement, cette source s’est avérée modes de paiement et de recourir
insuffisante. Qu’il s’agisse des GEF, plus largement aux médicaments Ils étaient 600 000 en juin 2012
comme des autres souches sociales, génériques. Il faut à tout prix préserver (40% de la population). Depuis mars
le nombre d’assurés, le coût des ce système de couverture. Et pour 2013, le versement des allocations
soins, la consommation médicamen- cela, la vigilance est permanente. familiales a augmenté de 150 %.
teuse pèse de plus en plus lourd. Il Trop de tentatives de fraude, de Les différentes campagnes de vacci-
faudra donc trouver des recettes sup- fausses prescriptions, de pharmaciens nation ont permis d’atteindre 450
plémentaires. qui ne délivrent pas les médicaments 000 enfants, poliomyélite notamment.
remboursables, d’orientations des Concernant les évacuations, au 3ème
Le nombre d’assurés, le patients vers des structures non cou- trimestre 2015, les secteurs privé et
coût des soins, la consom- vertes… La Cnamgs n’est pas une parapublic enregistrent 125 personnes
mation médicamenteuse « poule aux œufs d’or », mais un soignées à l’étranger. Le secteur
pèse de plus en plus lourd. public dénombre 185 patients évacués.
Il faudra donc trouver des droit citoyen. Au total sur ces cinq années, à cette
recettes supplémentaires. date de 2015, 1488 assurés ont pu
Des chiffres, une réalité. bénéficier d’évacuations, ce qui
Aujourd’hui, selon les catégories de En octobre 2015, la Caisse nationale représente un financement de 14
population, les sources de financement d’Assurance maladie annonce qu’elle milliards. La solidarité a un sens ! I
diffèrent. Pour le secteur public, compte désormais 905 431 personnes
parapublic et privé, les cotisations assurées, sur une population de 1, 6
sont assurées à 6,6% sur le salaire millions d’habitants.
imposable des agents et 4,1% par
l’employeur. Les retraités sont imposés Fin mars 2013, toutes les classes et tous les secteurs sont
à 1, 5% et les travailleurs indépendants, affiliés. La Cnamgs a atteint son objectif. Universelle.
de façon forfaitaire, selon leurs
revenus. Au-delà de cette première
source, des taxes et impôts (Redevance
obligatoire à l’Assurance maladie
(ROAM) financent les GEF, les
élèves et étudiants non couverts,
comme les réfugiés. A titre d’exemple,
les société de transfert d’argent s’ac-
quittent de 1, 5% reversés à l’Etat, à
titre de ROAM. De son côté, l’Etat
alloue une subvention de fonction-
nement à la Caisse. Enfin, cette
dernière tire également des recettes
de ses activités propres (intérêts de
placement, dons, legs…).
Toute la question est de savoir si ces
recettes seront encore suffisantes
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pays africains veulent s’en inspirer, dans les années à venir. Les dépenses « Afin d’avoir des ressources
il faut aussi le financer. Concernant de santé sont à la hausse. On constate humaines compétentes, il
les plus défavorisés, il est prévu à aussi une surconsommation de soins, est important que les jeunes
l'origine que ce soient les maisons de médicaments en particulier, et Gabonais puissent étudier
de téléphonie mobile qui alimentent une tendance des médecins à sur- dans les meilleures condi-
principalement les fonds, à hauteur prescrire. Les réflexions de la Caisse tions… »
de 10% de leur chiffre d’affaire hors portent donc sur ces pistes, de faire
taxe. Mais en cinq ans de fonction- évoluer les réflexes, de changer les Ali Bongo Ondimba
nement, cette source s’est avérée modes de paiement et de recourir
insuffisante. Qu’il s’agisse des GEF, plus largement aux médicaments Ils étaient 600 000 en juin 2012
comme des autres souches sociales, génériques. Il faut à tout prix préserver (40% de la population). Depuis mars
le nombre d’assurés, le coût des ce système de couverture. Et pour 2013, le versement des allocations
soins, la consommation médicamen- cela, la vigilance est permanente. familiales a augmenté de 150 %.
teuse pèse de plus en plus lourd. Il Trop de tentatives de fraude, de Les différentes campagnes de vacci-
faudra donc trouver des recettes sup- fausses prescriptions, de pharmaciens nation ont permis d’atteindre 450
plémentaires. qui ne délivrent pas les médicaments 000 enfants, poliomyélite notamment.
remboursables, d’orientations des Concernant les évacuations, au 3ème
Le nombre d’assurés, le patients vers des structures non cou- trimestre 2015, les secteurs privé et
coût des soins, la consom- vertes… La Cnamgs n’est pas une parapublic enregistrent 125 personnes
mation médicamenteuse « poule aux œufs d’or », mais un soignées à l’étranger. Le secteur
pèse de plus en plus lourd. public dénombre 185 patients évacués.
Il faudra donc trouver des droit citoyen. Au total sur ces cinq années, à cette
recettes supplémentaires. date de 2015, 1488 assurés ont pu
Des chiffres, une réalité. bénéficier d’évacuations, ce qui
Aujourd’hui, selon les catégories de En octobre 2015, la Caisse nationale représente un financement de 14
population, les sources de financement d’Assurance maladie annonce qu’elle milliards. La solidarité a un sens ! I
diffèrent. Pour le secteur public, compte désormais 905 431 personnes
parapublic et privé, les cotisations assurées, sur une population de 1, 6
sont assurées à 6,6% sur le salaire millions d’habitants.
imposable des agents et 4,1% par
l’employeur. Les retraités sont imposés Fin mars 2013, toutes les classes et tous les secteurs sont
à 1, 5% et les travailleurs indépendants, affiliés. La Cnamgs a atteint son objectif. Universelle.
de façon forfaitaire, selon leurs
revenus. Au-delà de cette première
source, des taxes et impôts (Redevance
obligatoire à l’Assurance maladie
(ROAM) financent les GEF, les
élèves et étudiants non couverts,
comme les réfugiés. A titre d’exemple,
les société de transfert d’argent s’ac-
quittent de 1, 5% reversés à l’Etat, à
titre de ROAM. De son côté, l’Etat
alloue une subvention de fonction-
nement à la Caisse. Enfin, cette
dernière tire également des recettes
de ses activités propres (intérêts de
placement, dons, legs…).
Toute la question est de savoir si ces
recettes seront encore suffisantes
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