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Les dossiers
du septennat
C ertainement la concrétisation
majeure du septennat. Dès
2009 et les premières semaines
de son mandat, Ali Bongo Ondimba
l’avait mise au centre de ses préoccu-
pations. Cette attention ne se relâchera
pas. Historiquement, le projet date de
2002, dans le cadre de la réforme du
système de protection sociale. Un
dossier relancé en 2006, mais qui
continue de buter sur la gestion par
les organismes. Malgré les ordonnances
successives, les concrétisations tardent,
par manque de moyens financiers et
structurels. Le principal souci du chef
de l’Etat, dès 2009, était donc de
résoudre ce défaut d’organisation. Il
ne cessera d’y être attentif : « (la)
réforme des Caisses Nationales de
Sécurité Sociale et d’Assurances
maladie et de garantie sociale est en
cours, afin d’apporter des réponses
techniques, financières et pratiques
pour la prise en charge effective (…)
de tous les ayants-droits ». L’ambition
est posée : « Garantir à chacun
d’entre nous, le meilleur traitement et
la meilleure couverture sociale possible ».
GEF : les premiers à recevoir leurs
cartes
Lorsque le système avait été dessiné,
les couches les plus défavorisées
devaient être prioritaires. Et quand
les premières cartes d’assurance
maladie sont délivrées en juin 2008,
les Gabonais les plus démunis en sont
bénéficiaires. Le chef de l’Etat va
s’inscrire dans la même logique. La
différence tiendra à l’efficacité du
système. Les Gabonais économiquement
faibles (GEF) seront donc les premiers
à recevoir leurs cartes, avant même
les fonctionnaires. Une mesure d’autant
plus explicable que cette couche
sociale défavorisée représente encore
30% de la population.
Ces immatriculations concernent
quelques 550 000 Gabonais, et fin
2012, 79% d’entre eux seront imma-
triculés. Ce volet restera certainement
l’avancée sociale majeure du septennat.
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du septennat
C ertainement la concrétisation
majeure du septennat. Dès
2009 et les premières semaines
de son mandat, Ali Bongo Ondimba
l’avait mise au centre de ses préoccu-
pations. Cette attention ne se relâchera
pas. Historiquement, le projet date de
2002, dans le cadre de la réforme du
système de protection sociale. Un
dossier relancé en 2006, mais qui
continue de buter sur la gestion par
les organismes. Malgré les ordonnances
successives, les concrétisations tardent,
par manque de moyens financiers et
structurels. Le principal souci du chef
de l’Etat, dès 2009, était donc de
résoudre ce défaut d’organisation. Il
ne cessera d’y être attentif : « (la)
réforme des Caisses Nationales de
Sécurité Sociale et d’Assurances
maladie et de garantie sociale est en
cours, afin d’apporter des réponses
techniques, financières et pratiques
pour la prise en charge effective (…)
de tous les ayants-droits ». L’ambition
est posée : « Garantir à chacun
d’entre nous, le meilleur traitement et
la meilleure couverture sociale possible ».
GEF : les premiers à recevoir leurs
cartes
Lorsque le système avait été dessiné,
les couches les plus défavorisées
devaient être prioritaires. Et quand
les premières cartes d’assurance
maladie sont délivrées en juin 2008,
les Gabonais les plus démunis en sont
bénéficiaires. Le chef de l’Etat va
s’inscrire dans la même logique. La
différence tiendra à l’efficacité du
système. Les Gabonais économiquement
faibles (GEF) seront donc les premiers
à recevoir leurs cartes, avant même
les fonctionnaires. Une mesure d’autant
plus explicable que cette couche
sociale défavorisée représente encore
30% de la population.
Ces immatriculations concernent
quelques 550 000 Gabonais, et fin
2012, 79% d’entre eux seront imma-
triculés. Ce volet restera certainement
l’avancée sociale majeure du septennat.
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