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itique / Signature accord COP 21
Tous sur la même pirogue
L’urgence climatique
impose à tous une
nécessaire
responsabilité.
Le chef de l’Etat était
à New-York pour la
signature définitive de
l’accord COP21.
Aucune équivoque ne
peut exister. Au sud et
au nord, la solution est
autant économique
qu’environnementale.
Roger Ango-Calmé
I n extremis. L’accord DR
final obtenu en décembre
dernier, lors de la COP traînaient des pieds, le Gabon « Nous sommes prêts à faire des sacrifices,
21 de Paris, ne s’était pas fait se voulait un moteur de mais pour cela, il faut que nous soyons
sans mal. Forcément, les réflexion. accompagnés »
priorités des uns et des autres
ne sont pas les mêmes. Et les A plusieurs reprises, le chef S.E Ali Bongo Ondimba
retombées du réchauffement de l’Etat a rappelé les risques
planétaire ont des répercussions courus par le continent, et spécifiques ; mais les consé- sacrifices, mais pour cela, il
diverses selon les continents les conséquences mondiales quences de nos échecs seront faut que nous soyons accom-
et les contextes économiques. à redouter. En septembre universelles ». Nul besoin de pagnés ». Des promesses
Depuis 2009, le Gabon est 2014, devant les Nations lire entre les lignes. financières ont été faites lors
aux avant-postes en matière unies, il réaffirme que « le de la COP 21, à hauteur de
de conscientisation. Pour sou- réchauffement des températures Africains et occidentaux 100 milliards de dollars. Dans
venir, en septembre 2011, peut entraîner une réduction sur le même bateau son rôle de leader continental,
devant l’Assemblée générale de 40 à 80% des surfaces Dans une interview à RFI, le Gabon n’aura pas manqué
des Nations unies,Ali Bongo cultivables pour le maïs, le Ali Bongo sera encore plus de le rappeler. Aux pays afri-
Ondimba rappelle les différents millet et le sorgho », lesquels direct. « Si nous manageons cains, de souligner les possibles
engagements de son gouver- constituent la base de l’ali- mal nos forêts, nous allons conflits pour l’accès à l’eau
nement, à commencer « la mentation africaine. Cette aggraver les dommages cli- et aux terre, et la crise huma-
préservation moderne de nos argumentation, il la réaffirme matiques (…) » . Dans un nitaire prévisible dans les 30
forêts et la volonté de relever lors du forum tenu, les jours même temps, il rappelle que ans à venir.Aux nations occi-
le taux de séquestration du précédant la signature des ce choix a un coût, et qu’il dentales et asiatiques, leur
CO² », lequel est directement accords de Paris, fin avril. peut être un frein sérieux au soutien nécessaire, embarqués
responsable du réchauffement « Nos pays en développement développement. « Nous que nous sommes sur le
climatique. Plus clairement, ont des problèmes sans doute sommes prêts à faire des même bateau. ■
nous ne produisons que très
peu de C0², mais nous sommes 7
conscients de l’importance
de notre forêt au niveau pla-
nétaire. Cette prise de res-
ponsabilité a été mondialement
reconnue. Alors que certains
pays, directement responsables,
Tous sur la même pirogue
L’urgence climatique
impose à tous une
nécessaire
responsabilité.
Le chef de l’Etat était
à New-York pour la
signature définitive de
l’accord COP21.
Aucune équivoque ne
peut exister. Au sud et
au nord, la solution est
autant économique
qu’environnementale.
Roger Ango-Calmé
I n extremis. L’accord DR
final obtenu en décembre
dernier, lors de la COP traînaient des pieds, le Gabon « Nous sommes prêts à faire des sacrifices,
21 de Paris, ne s’était pas fait se voulait un moteur de mais pour cela, il faut que nous soyons
sans mal. Forcément, les réflexion. accompagnés »
priorités des uns et des autres
ne sont pas les mêmes. Et les A plusieurs reprises, le chef S.E Ali Bongo Ondimba
retombées du réchauffement de l’Etat a rappelé les risques
planétaire ont des répercussions courus par le continent, et spécifiques ; mais les consé- sacrifices, mais pour cela, il
diverses selon les continents les conséquences mondiales quences de nos échecs seront faut que nous soyons accom-
et les contextes économiques. à redouter. En septembre universelles ». Nul besoin de pagnés ». Des promesses
Depuis 2009, le Gabon est 2014, devant les Nations lire entre les lignes. financières ont été faites lors
aux avant-postes en matière unies, il réaffirme que « le de la COP 21, à hauteur de
de conscientisation. Pour sou- réchauffement des températures Africains et occidentaux 100 milliards de dollars. Dans
venir, en septembre 2011, peut entraîner une réduction sur le même bateau son rôle de leader continental,
devant l’Assemblée générale de 40 à 80% des surfaces Dans une interview à RFI, le Gabon n’aura pas manqué
des Nations unies,Ali Bongo cultivables pour le maïs, le Ali Bongo sera encore plus de le rappeler. Aux pays afri-
Ondimba rappelle les différents millet et le sorgho », lesquels direct. « Si nous manageons cains, de souligner les possibles
engagements de son gouver- constituent la base de l’ali- mal nos forêts, nous allons conflits pour l’accès à l’eau
nement, à commencer « la mentation africaine. Cette aggraver les dommages cli- et aux terre, et la crise huma-
préservation moderne de nos argumentation, il la réaffirme matiques (…) » . Dans un nitaire prévisible dans les 30
forêts et la volonté de relever lors du forum tenu, les jours même temps, il rappelle que ans à venir.Aux nations occi-
le taux de séquestration du précédant la signature des ce choix a un coût, et qu’il dentales et asiatiques, leur
CO² », lequel est directement accords de Paris, fin avril. peut être un frein sérieux au soutien nécessaire, embarqués
responsable du réchauffement « Nos pays en développement développement. « Nous que nous sommes sur le
climatique. Plus clairement, ont des problèmes sans doute sommes prêts à faire des même bateau. ■
nous ne produisons que très
peu de C0², mais nous sommes 7
conscients de l’importance
de notre forêt au niveau pla-
nétaire. Cette prise de res-
ponsabilité a été mondialement
reconnue. Alors que certains
pays, directement responsables,
