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ne joue pas avec le feu L’édito
N 'en déplaise à ceux qui voudraient jouer avec les allumettes, mais ce
mois de mai n'aura pas connu d'incendie notoire. Si l'on excepte celui,
fort regrettable, du marché Mont Bouet. La principale escarmouche,
fin avril, avec l'appel de l'USP a fait long feu et l'actualité a suivi son cours, très
sereinement. Paisible, mais non dénué d'intérêt. A commencer par le « Projet
pour le Gabon » de Jean Ping, en vue de la Présidentielle. Nous y reviendrons
dans ces pages, le contenu est-il à la hauteur de l'ambition ? Beaucoup en ont
regretté les flous et les indécisions. Et l'on peut parier que nos concitoyens
attendaient plus de consistance.
Dans un autre registre, le Conseil national de la démocratie a tenu sa session
exceptionnelle. Depuis 2011, Ali Bongo soutient ses missions. Il s'agit de
remettre dans le propos et l'acte politique plus d'éthique. Certains mots ne
peuvent être prononcés. Diffamation, insultes, appels au meurtre, que tout cela
cesse !
Si la politique s'est faite discrète, plusieurs événements méritaient qu'on y
revienne. La signature à New-York des accords de la COP 21, où le chef de
l’État a marqué la position des nations africaines. Notre aide vous est acquise,
mais votre soutien nous est nécessaire. Pollution planétaire et solutions
partagées.
Comme dans nos précédentes parutions, la vie du septennat méritait qu'on y
revienne. Pour sujets, une belle réussite, celle du projet Graine, puis un dossier
sur le logement social. Le président a plusieurs fois exprimé son insatisfaction.
Mais il convenait aussi de revenir aux mécanismes. Sans chercher d'excuses,
de mieux comprendre la lenteur nécessaire.
Un numéro, comme à son habitude, volontiers pluriel, où chacun peut trouver
un coin de lecture qui lui convienne. Une balade dans le quartier Glass, année 50 ?
Un jardin étonnant ? Une brigade de pompiers dans ses missions quotidiennes ?
A lire et à déguster, cette actualité, c'est aussi vous qui la faites. Ensemble, nous
l'écrivons.
La Rédaction
3
N 'en déplaise à ceux qui voudraient jouer avec les allumettes, mais ce
mois de mai n'aura pas connu d'incendie notoire. Si l'on excepte celui,
fort regrettable, du marché Mont Bouet. La principale escarmouche,
fin avril, avec l'appel de l'USP a fait long feu et l'actualité a suivi son cours, très
sereinement. Paisible, mais non dénué d'intérêt. A commencer par le « Projet
pour le Gabon » de Jean Ping, en vue de la Présidentielle. Nous y reviendrons
dans ces pages, le contenu est-il à la hauteur de l'ambition ? Beaucoup en ont
regretté les flous et les indécisions. Et l'on peut parier que nos concitoyens
attendaient plus de consistance.
Dans un autre registre, le Conseil national de la démocratie a tenu sa session
exceptionnelle. Depuis 2011, Ali Bongo soutient ses missions. Il s'agit de
remettre dans le propos et l'acte politique plus d'éthique. Certains mots ne
peuvent être prononcés. Diffamation, insultes, appels au meurtre, que tout cela
cesse !
Si la politique s'est faite discrète, plusieurs événements méritaient qu'on y
revienne. La signature à New-York des accords de la COP 21, où le chef de
l’État a marqué la position des nations africaines. Notre aide vous est acquise,
mais votre soutien nous est nécessaire. Pollution planétaire et solutions
partagées.
Comme dans nos précédentes parutions, la vie du septennat méritait qu'on y
revienne. Pour sujets, une belle réussite, celle du projet Graine, puis un dossier
sur le logement social. Le président a plusieurs fois exprimé son insatisfaction.
Mais il convenait aussi de revenir aux mécanismes. Sans chercher d'excuses,
de mieux comprendre la lenteur nécessaire.
Un numéro, comme à son habitude, volontiers pluriel, où chacun peut trouver
un coin de lecture qui lui convienne. Une balade dans le quartier Glass, année 50 ?
Un jardin étonnant ? Une brigade de pompiers dans ses missions quotidiennes ?
A lire et à déguster, cette actualité, c'est aussi vous qui la faites. Ensemble, nous
l'écrivons.
La Rédaction
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