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itique / Structures médicales Les dossiers
du septennat
capacité d’accueil de 200 Les besoins chiffrés
lits.
Sa construction a été confiée L’objectif était de poser un état des lieux. En partenariat avec l’AMREF, la Fondation Sylvia
à l’entreprise autrichienne Bongo Ondimba entamait en juin 2014 une visite des maternités, dans les différentes
Vamed Engineering, en par- provinces du pays. Le rapport conclu en septembre recoupait celui établi en février de la
tenariat avec Entraco et même année par le ministère de la Santé. Ce dernier regrettait que 70 % des maternités
sous la surveillance du n’étaient plus aux normes en termes d’infrastructure, seules 14% étant en adéquation avec
bureau Véritas. les besoins. Outre le manque d’équipement, le ministère, comme la Fondation et l’Amref,
Lors de sa dernière visite constatait la vétusté des lieux, le manque de personnel soignant et la disparité territoriale en
en juillet 2015, le président termes de structures. Libreville concentre à elle seule 23% des structures médicales, alors
avait réaffirmé sa volonté certaines régions (Haut Ogooué, Nord) en sont cruellement dépourvues. Ce déséquilibre
d’en faire « une structure apparaît aussi au niveau du personnel soignant, 65% des sages-femmes se concentrant sur
de référence pour la sous- la capitale (environ 50% de la population). En terme de financement, le rapport soulignait aussi
région ». la sur-dotation de certains établissements peu fréquentés au détriment de centres en réels besoins.
L’annonce avait été faite en Ces chiffres, et bien d’autres encore, servent aujourd’hui de base de travail au ministère. Il
2011. La concrétisation s’est est inconcevable que 30% des accouchements ne soient toujours pas assistés par du
faite. personnel qualifié. A n’en pas douter le défi à relever.
Centre Hospitalier Universitaire de Libreville. Le vaisseau amiral
moderne en radiologie (scan-
ner, IRM, mammographie,
Doppler...). On pourra aussi
y pratiquer de nouveaux
actes comme la chirurgie
thoracique ou la pose de
pacemaker. Sa capacité d'ac-
cueil sera de 250 lits et per-
mettra, en même temps que
l'ouverture de Jeanne Ebori,
de désengorger les services,
la pédiatrie notamment et
les urgences.
Certainement le chantier qui la médecine interne et la La première lui a permis de Fin 2015, le ministre délégué
a focalisé le plus les regards. chirurgie viscérale. Le CHUL bénéficier d'un nouveau ser- à la Santé ,Youssouf Sidibe
L'ancien hôpital kong, puis compte quelques 1400 agents, vices d'urgences, d'un bloc Nzengue, s'était félicité de
Général, a débuté sa moder- parmi lesquels près de 600 opératoire et d'un service cette prochaine ouverture.
nisation en 2011. Il est infirmiers, 150 médecins de réanimation. La nouvelle Cet hôpital "plot", formule
aujourd'hui la plus importante spécialistes et 200 généralistes. annexe qui sera livrée en intermédiaire entre le mono-
structure médicale du Gabon, Sa modernisation s'est faite mars 2016 lui permettra de bloc et l'hôpital pavillonnaire,
avec pour pôle d'excellence en deux phase. bénéficier d'un plateau technique permet de ré-humaniser les
actes médicaux, tout en
gagnant en efficacité. Il pro-
fitera enfin d'une étroite col-
laboration avec des CHU
français. Des échanges de
médecins sont prévus dès
cette année. Formations
indispensables à la qualité
des soins.
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du septennat
capacité d’accueil de 200 Les besoins chiffrés
lits.
Sa construction a été confiée L’objectif était de poser un état des lieux. En partenariat avec l’AMREF, la Fondation Sylvia
à l’entreprise autrichienne Bongo Ondimba entamait en juin 2014 une visite des maternités, dans les différentes
Vamed Engineering, en par- provinces du pays. Le rapport conclu en septembre recoupait celui établi en février de la
tenariat avec Entraco et même année par le ministère de la Santé. Ce dernier regrettait que 70 % des maternités
sous la surveillance du n’étaient plus aux normes en termes d’infrastructure, seules 14% étant en adéquation avec
bureau Véritas. les besoins. Outre le manque d’équipement, le ministère, comme la Fondation et l’Amref,
Lors de sa dernière visite constatait la vétusté des lieux, le manque de personnel soignant et la disparité territoriale en
en juillet 2015, le président termes de structures. Libreville concentre à elle seule 23% des structures médicales, alors
avait réaffirmé sa volonté certaines régions (Haut Ogooué, Nord) en sont cruellement dépourvues. Ce déséquilibre
d’en faire « une structure apparaît aussi au niveau du personnel soignant, 65% des sages-femmes se concentrant sur
de référence pour la sous- la capitale (environ 50% de la population). En terme de financement, le rapport soulignait aussi
région ». la sur-dotation de certains établissements peu fréquentés au détriment de centres en réels besoins.
L’annonce avait été faite en Ces chiffres, et bien d’autres encore, servent aujourd’hui de base de travail au ministère. Il
2011. La concrétisation s’est est inconcevable que 30% des accouchements ne soient toujours pas assistés par du
faite. personnel qualifié. A n’en pas douter le défi à relever.
Centre Hospitalier Universitaire de Libreville. Le vaisseau amiral
moderne en radiologie (scan-
ner, IRM, mammographie,
Doppler...). On pourra aussi
y pratiquer de nouveaux
actes comme la chirurgie
thoracique ou la pose de
pacemaker. Sa capacité d'ac-
cueil sera de 250 lits et per-
mettra, en même temps que
l'ouverture de Jeanne Ebori,
de désengorger les services,
la pédiatrie notamment et
les urgences.
Certainement le chantier qui la médecine interne et la La première lui a permis de Fin 2015, le ministre délégué
a focalisé le plus les regards. chirurgie viscérale. Le CHUL bénéficier d'un nouveau ser- à la Santé ,Youssouf Sidibe
L'ancien hôpital kong, puis compte quelques 1400 agents, vices d'urgences, d'un bloc Nzengue, s'était félicité de
Général, a débuté sa moder- parmi lesquels près de 600 opératoire et d'un service cette prochaine ouverture.
nisation en 2011. Il est infirmiers, 150 médecins de réanimation. La nouvelle Cet hôpital "plot", formule
aujourd'hui la plus importante spécialistes et 200 généralistes. annexe qui sera livrée en intermédiaire entre le mono-
structure médicale du Gabon, Sa modernisation s'est faite mars 2016 lui permettra de bloc et l'hôpital pavillonnaire,
avec pour pôle d'excellence en deux phase. bénéficier d'un plateau technique permet de ré-humaniser les
actes médicaux, tout en
gagnant en efficacité. Il pro-
fitera enfin d'une étroite col-
laboration avec des CHU
français. Des échanges de
médecins sont prévus dès
cette année. Formations
indispensables à la qualité
des soins.
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