OUVERT mardi dernier, l'atelier " d'appui à l'intensification vivrière durable à travers la mécanisation " s'est achevé hier. " Cet atelier avait pour but d'examiner d'une façon critique les rapports de diagnostic en vue de leur validation avant leur prise en compte dans la stratégie ", a indiqué Dan Rugabira, coordonnateur du bureau sous-régional de la FAO. Pendant les deux jours des travaux, les participants, essentiellement les directeurs généraux des administrations concernées par les questions mécanisations agricoles, devraient avoir une meilleure compréhension de l'enjeu de la mécanisation agricole au Gabon. Aussi, devraient-ils dresser l'état de la mécanisation agricole ainsi que le bilan des expériences antérieures en la matière. Ces travaux devraient également faciliter l'identification des contraintes et des opportunités de la mécanisation agricole. Enfin, il était question de définir les rôles des différentes parties prenantes. A terme, la FAO et le ministère gabonais de l'Agriculture devraient élaborer, in fine, une stratégie nationale de mécanisation de l'Agriculture. Selon Sylvestre Makanga, secrétaire général du ministère de l'Agriculture, " cette stratégie, grâce à sa mise en œuvre, permettra la réduction de la pénibilité du travail de la terre qui est un frein à l'augmentation de la productivité agricole, des rendements, et des revenus des paysans". Toutefois, il convient de souligner que cette stratégie de mécanisation viendrait probablement en complément des stratégies déjà élaborées par d'autres partenaires. A l'exemple de celle déclinée par le cabinet marocain Valyence lors de la Foire Agricole internationale de Libreville de 2013. Innocent M'BADOUMA
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