Le président du Rassemblement pour le Gabon (RPG), Laurent Angue-Mezui, ne s'est pas du tout montré tendre, dernièrement, en fustigeant, au cours d'un point-presse, la gestion de la crise sanitaire actuelle par le gouvernement.
Selon lui, l'augmentation sans cesse croissante du nombre de personnes infectées par le coronavirus dans notre pays relèverait de l'inefficacité des mesures prises par le gouvernement pour faire face à cette pandémie. En ce sens que, comme il le dit, elles ne sont ''ni appropriées ni opportunes et le plan de communication mis en place n'a pas permis d'atteindre les objectifs visés et les populations cibles''.
Ces critiques du leader du RPG viennent s'ajouter à celles d'autres personnalités de l'opposition et acteurs de la société civile. Lesquels, depuis quelques jours, s'interrogent sur la pertinence de la stratégie gouvernementale tout en dénonçant les ''approximations et improvisations'' du gouvernement dans la gestion de cette crise sanitaire.
Toute chose qui n'est pas de nature à conforter "l'union sacrée pour la République", prônée par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, au cours du point-presse qu'il a animé, lundi dernier, à l'immeuble Arambo.
Quoi qu'il en soit, au regard de la gravité de la situation, Laurent Angue-Mezui a émis douze propositions ''en soutien au système de riposte mis en place, sans préjudice d'autres actions ultérieures à mener sur le terrain''. Des propositions s'articulant, entre autres, autour de la nécessité de ''suspendre sine die la distribution des bons et kits alimentaires, d'encadrer les mesures économiques prises pour qu'elles atteignent effectivement les objectifs, éviter la tentation de gérer la crise sous pression de l'opinion et de politiser ce processus, etc''.
J.KOMBILE MOUSSAVOU
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon politique
rodrigue.ndong
