Alors que l'on peut pérorer, à raison, sur les motivations de son geste, le maire central de Libreville démissionnaire confirme-t-il l'écheveau difficile à démêler qu'est devenue la capitale gabonaise dans sa gestion ?
LE siège d'Eugène Mba comme président du Conseil municipal de Libreville n'aura duré que 5 mois. En effet, par l'arrêté n° 000025/MI/PES/CAB.G, la gouverneure de la province de l'Estuaire, Marie-Françoise Dikoumba a convoqué en session extraordinaire le Conseil municipal de Libreville, avec pour objet " la notification de la démission du maire de la commune de Libreville ".
Eugène Mba, a décidé de mettre un terme à l'expérience si exaltante de président du Conseil municipal de Libreville. Une aventure qu'il entama le 29 décembre 2020 après que le Conseil municipal réuni en session ait pourvu au remplacement du maire Léandre Nzue enferré dans les ennuis judiciaires. La première ville du Gabon charrie tellement de convoitises. Les pesanteurs politiques y trouvent, particulièrement, un terreau fertile dans leurs expressions diverses. Entre des recrutements vertigineux, des contrats de travaux douteux, la mise en place de structures de collecte de fonds parallèles, le doute était permis. Une première charge subie à cause d'un marché conclu avec la société Groupe Jeta et qui a fait l'objet d'un traitement par de nombreux médias faisant allusion à un " détournement de près de 338 millions de francs " avait détonné sur sa gestion.
Certes, l'on supputait déjà sur la non prise en compte des résolutions concernant l'audit sur les différents personnels, trop nombreux, obérant les finances municipales. En cela, l'on ne distinguait pas sa gestion de celle de son prédécesseur, Léandre Nzue. Le nombre trop élevé de conseillers du maire recrutés après sa prise de fonction tranchait avec la volonté de redresser la barre, comme voulu par les autorités de la République soucieuses d'une gestion optimale de l'institution. Tout cela s'écartant des textes de loi en matière de compétences des maires dans le domaine de la décentralisation.
DÉTONATEUR• Sempiternelle préoccupation à la mairie de Libreville, les effectifs pléthoriques des personnels n'ont pas fait l'objet d'un traitement judicieux. Les intégrations à tour de bras ont toujours consacré les dépassements des budgets et plombé les axes liés aux projets de développement de la ville. Et c'est ce qui fait dire à une certaine opinion très au fait de la question que " la mairie vit au-dessus de ses moyens ". Parce qu'il revenait comme un leitmotiv, " le dégraissage des effectifs ", afin que ceux-ci correspondent aux besoins réels d'une ville en pleine expansion, ne semble pas faire l'objet d'une considération à la hauteur de son ampleur et de son importance.
Mais c'est l'affaire d'un décaissement de 338 millions de francs au profit des opérations d'assainissement de certains quartiers subissant les inondations à chaque averse qui a été le détonateur de la décision de démission prise par le président du Conseil municipal de Libreville.
Repris par les médias, le fait a permis, dans un premier temps une réaction du maire qui a vu dans ce déferlement " une cabale " destinée à le déstabiliser. Il n'empêche que cette démission ne peut pas ne pas soulever des interrogations légitimes dont la première porte sur les reproches quant à sa gestion qui est sujette à caution. De plus, a-t-il agi de son propre chef ou a-t-il été l'objet d'une pression extérieure ? Si oui, de qui et pourquoi ? En outre, comment son remplacement va-t-il s'opérer et quels en seront les bénéficiaires, en vertu des dispositions légales ? Son départ mettra-t-il fin à la chienlit ?
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