Page 7 - Services
P. 7
itique / Entre nous
Penser qu’en excitant la fibre xéno- mépris des réalités sociologiques une partie de la composante sociale
nationale, on se prive de facto de
phobe des Gabonais leur permettrait de ce pays, que beaucoup de nos son soutien et de celui de ses
proches, sauf à croire qu’en opposant
de faire le plein des voix, c’est compatriotes aux noms combien une catégorie de la population contre
une autre, on espère en retirer un
comme danser avec une flamme sur significatifs de leurs terroirs respectifs gain politique.
un baril de gaz. Le prétexte électoral se nomment « Mbadinga Ismaël » Les candidats à cette élection prési-
dentielle devraient pouvoir s’élever
n’est pas une excuse. Bien au ou encore « Ndong Mohamed », du à la hauteur des enjeux de ce scrutin
Et d'avoir à cœur le souci de préserver
contraire ; c’est en de telles circons- fait de leur conversion à l’Islam ? l’unité nationale et la paix sociale.
Une élection n’est pas une guerre.
tances que tout homme politique Que devraient-ils penser, ces com- Ce n’est non plus une lutte personnelle
entre des individus qui ne pensent
aspirant à la plus haute marche de la patriotes-là, en se voyant ainsi stig- qu’à se détruire et à détruire par la
même occasion le Gabon. Une
République devrait avoir à l’esprit matisés par des compatriotes qui manière de prôner « le chaos si ce
n’est moi le vainqueur ».
les plus hautes exigences morales et aspirent à les diriger ?
Il leur faudrait aussi arrêter le
intellectuelles qui caractérisent les chantage pernicieux à la violence
qui a fini par installer un climat
grands hommes, Une élection d’incertitude et de tension dans le
pays. Disons-le une bonne fois pour
L e s h o m m e s Les candidats à cette élection n’est pas une toutes, une élection présidentielle
est l’occasion d’un nouveau départ,
d’Etat. Il se doit présidentielle devraient pouvoir guerre d’une nouvelle espérance pour la
communauté nationale. Les vainqueurs
de ne pas céder à s’élever à la hauteur des enjeux A ce que nous et les vaincus unis dans un même
un discours popu- sachions, l’im- destin doivent se retrouver autour
de l’œuvre commune de construction
liste dangereux. de ce scrutin Et d'avoir à cœur p l a n t a t i o n d e nationale. De fait, il ne devrait y
avoir et il n’y aura qu’un seul grand
Voudraient-ils que le souci de préserver l’unité l’Islam au Gabon vainqueur, le Gabon ! I
le pays, se fondant nationale et la paix sociale. ne date pas d’hier 5
sur de telles affir- et ne découle pas
mations, sombre Une élection n’est pas une d’une décision
dans des violences guerre. politique ni de la
xénophobes ou part d’Omar
communautaires ? Et qu'une telle Bongo Ondimba, ni de la part
affirmation soit le fait de dirigeants d’aucun autre dirigeant de ce pays.
qui siégeaient encore au gouvernement Devient musulman qui le veut, et
il y a une dizaine d’années, sous la librement, sans en référer à aucune
férule d’un certain El Hadj Omar autorité politique. Affirmer que les
Bongo Ondimba dont l’affiliation à problèmes du Gabon trouvent leur
la religion musulmane ne semblait origine dans la trop grande présence
pas les incommoder. Par ailleurs, d’étrangers et de musulmans, c’est
sont-ils vraiment sûrs que tous les faire preuve de mauvaise foi et
musulmans vivant au Gabon sont révèle une grosse malhonnêteté intel-
des étrangers ? lectuelle. Pire, c’est une faute
Comment peuvent-ils affirmer, au politique, parce qu’en ostracisant
Penser qu’en excitant la fibre xéno- mépris des réalités sociologiques une partie de la composante sociale
nationale, on se prive de facto de
phobe des Gabonais leur permettrait de ce pays, que beaucoup de nos son soutien et de celui de ses
proches, sauf à croire qu’en opposant
de faire le plein des voix, c’est compatriotes aux noms combien une catégorie de la population contre
une autre, on espère en retirer un
comme danser avec une flamme sur significatifs de leurs terroirs respectifs gain politique.
un baril de gaz. Le prétexte électoral se nomment « Mbadinga Ismaël » Les candidats à cette élection prési-
dentielle devraient pouvoir s’élever
n’est pas une excuse. Bien au ou encore « Ndong Mohamed », du à la hauteur des enjeux de ce scrutin
Et d'avoir à cœur le souci de préserver
contraire ; c’est en de telles circons- fait de leur conversion à l’Islam ? l’unité nationale et la paix sociale.
Une élection n’est pas une guerre.
tances que tout homme politique Que devraient-ils penser, ces com- Ce n’est non plus une lutte personnelle
entre des individus qui ne pensent
aspirant à la plus haute marche de la patriotes-là, en se voyant ainsi stig- qu’à se détruire et à détruire par la
même occasion le Gabon. Une
République devrait avoir à l’esprit matisés par des compatriotes qui manière de prôner « le chaos si ce
n’est moi le vainqueur ».
les plus hautes exigences morales et aspirent à les diriger ?
Il leur faudrait aussi arrêter le
intellectuelles qui caractérisent les chantage pernicieux à la violence
qui a fini par installer un climat
grands hommes, Une élection d’incertitude et de tension dans le
pays. Disons-le une bonne fois pour
L e s h o m m e s Les candidats à cette élection n’est pas une toutes, une élection présidentielle
est l’occasion d’un nouveau départ,
d’Etat. Il se doit présidentielle devraient pouvoir guerre d’une nouvelle espérance pour la
communauté nationale. Les vainqueurs
de ne pas céder à s’élever à la hauteur des enjeux A ce que nous et les vaincus unis dans un même
un discours popu- sachions, l’im- destin doivent se retrouver autour
de l’œuvre commune de construction
liste dangereux. de ce scrutin Et d'avoir à cœur p l a n t a t i o n d e nationale. De fait, il ne devrait y
avoir et il n’y aura qu’un seul grand
Voudraient-ils que le souci de préserver l’unité l’Islam au Gabon vainqueur, le Gabon ! I
le pays, se fondant nationale et la paix sociale. ne date pas d’hier 5
sur de telles affir- et ne découle pas
mations, sombre Une élection n’est pas une d’une décision
dans des violences guerre. politique ni de la
xénophobes ou part d’Omar
communautaires ? Et qu'une telle Bongo Ondimba, ni de la part
affirmation soit le fait de dirigeants d’aucun autre dirigeant de ce pays.
qui siégeaient encore au gouvernement Devient musulman qui le veut, et
il y a une dizaine d’années, sous la librement, sans en référer à aucune
férule d’un certain El Hadj Omar autorité politique. Affirmer que les
Bongo Ondimba dont l’affiliation à problèmes du Gabon trouvent leur
la religion musulmane ne semblait origine dans la trop grande présence
pas les incommoder. Par ailleurs, d’étrangers et de musulmans, c’est
sont-ils vraiment sûrs que tous les faire preuve de mauvaise foi et
musulmans vivant au Gabon sont révèle une grosse malhonnêteté intel-
des étrangers ? lectuelle. Pire, c’est une faute
Comment peuvent-ils affirmer, au politique, parce qu’en ostracisant