UNE jeune femme, J
UNE jeune femme, J. M., 26 ans, a rendu l'âme, le 1er mars dernier, dans des conditions assez troubles au quartier Sibi de Port-Gentil. Une mort d'autant plus suspecte qu'elle est survenue quelque temps après que cette dernière a passé du temps avec certains de ses proches.
Selon les témoignages, à peine rentrée chez elle, la compatriote qui vit d'ailleurs seule est prise de malaises. Toute chose qui contraint J. M. à aller frapper à la porte du parent le plus proche du domaine familial. En lui ouvrant la porte, ce dernier constate avec stupeur que la jeune dame a du sang sur les vêtements. " Mais d'où sort ce sang ? ", lui demande son interlocuteur. Elle répond qu'elle s'est curieusement mise à vomir le liquide sanguinolent peu de temps après avoir regagné son domicile.
J.M. est vite transportée à la clinique Billie. Malheureusement, un médecin déclare son décès quelques instants plus tard. Les parents, qui semblent ne pas croire au diagnostic du généraliste, décident d'évacuer la jeune dame vers Ntchengue le Centre hospitalier régional de Port-Gentil. Là-bas, un autre médecin confirme le premier constat. Sans en indiquer les raisons.
Dans la cité de l'or noir, cette disparition suscite actuellement beaucoup d'interrogations. J. M. aurait-elle bu ou mangé du mort-aux-rats pendant qu'elle était avec ses proches ? Était-elle atteinte d'une affection grave à l'origine des dégueulis teintés de sang ?
Jean-Paulin ALLOGO
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