A 16 heures, à Ouagadougou, devant les juniors du Burkina Faso, les poulains d’Anicet Yala (ils ont rallié la capitale burkinabè le 11 juillet dernier) ont, aujourd'hui, 90 minutes pour conserver ou ruiner leurs chances de qualification pour Niger-2019.
Il ne leur reste que deux matchs pour faire partie ou non du prochain train de la CAN. Et tout passe par un bon résultat au Stade du 4-Août. Chacun en est conscient grâce à un petit détail : la victoire il y a quelques jours à Cotonou. Un souvenir qui permet d'évacuer un peu la pression ambiante.
En effet, les Panthéreaux restent sur deux victoires en amical contre les Écureuils juniors du Bénin (3-2 le 30 juin à Libreville, 0-1 le 7 juillet à Cotonou). Engrangeant au passage leur première victoire à l'extérieur depuis plusieurs matchs. Un succès qui est devenu depuis un véritable motif d'espoir et un fil conducteur dans la préparation de l'équipe gabonaise. “Le sélectionneur ne cesse d'attirer notre attention sur le fait que nous avons réussi à vaincre le signe indien. Puisque nous avions des difficultés à gagner à l'extérieur. C'est désormais chose faite et cela nous met en confiance pour la première manche contre le Burkina Faso aujourd'hui”, a déclaré le jeune latéral Yann Madouma Madouma. Qui ne veut pas, comme le reste de l'effectif et des responsables, trop s'enflammer.
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