Le Pharaon a réussi quatre clean sheets (match sans prendre de but). Il est le seul goalkeeper encore en course dans ce cas. Les autres portiers peuvent espérer que sa réussite cesse pour les demi-finales et la finale.
DANS les différentes équipes-types proposées après le premier tour et les quarts de finale de la CAN, son nom ne figure pas. Beaucoup de journalistes préférant, au poste de gardien, l'explosivité du jeune Camerounais Fabrice Ondoa, ou les parades maladroites, mais jugées efficaces, du Burkinabé Hervé Kouakou Koffi. Tout juste se plaît-on à mettre le vétéran Essam El-Hadary, le goalkeeper égyptien, sur le banc des remplaçants. Mais d'autres estiment que cela n'est pas lui rendre justice. Car El Hadary a bien sa place dans les équipes-types qui peuvent être proposées.
Une donnée statistique parle pour le vieux Pharaon : il n'a pas encore encaissé le moindre but. En trois matchs de phase de poules et un quart de finale, le portier égyptien a réussi à conserver ses cages inviolées.
Lors de cette rencontre, les Lions de l'Atlas ont dominé les débats. La seconde période a pleinement été à leur avantage. Leur problème a été Essam El Hadary, qui veillait au grain, bien aidé par le bloc défensif des Egyptiens. La question est donc de savoir s'il terminera la compétition sans aller chercher un ballon au fond de ses filets, ou s'il pourra décrocher le titre de meilleur gardien de la Can 2017.
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rodrigue.ndong
