Il aura fallu attendre vingt-quatre heures avant la date butoir, pour enregistrer la première candidature à l'élection prochaine du président de la Fédération gabonaise d'athlétisme amateur. Anaclet Mathieu Taty, un nom bien connu du milieu, a en effet, déposé son dossier, hier, au Comité national olympique gabonais. Ce dernier a d'ailleurs fait une déclaration à la presse, après avoir accompli son acte.
À cette occasion, il a largement évoqué la vision qui est la sienne pour relancer une discipline sportive qui, aujourd'hui, se trouve au creux de la vague.
Pour ce faire, l'homme entend se faire accompagner d'hommes et de femmes "dynamiques", mais également, par-dessus tout, issus du milieu de l'athlétisme. Il a cité, entre autres, Jacques Obame Essono, Jean-Baptiste Magambou et Thony Zue, respectivement, candidats aux postes statutaires de vice-président, secrétaire général et trésorier général.
Le but étant de mettre en musique un programme d'actions qui met en avant la redynamisation des ligues provinciales. Ce d'autant plus que, estime-t-il, sans ces entités de base, ''l'existence pratique'' d'une fédération ne peut avoir de sens.
"Il serait déloyal, sinon injuste, de prétendre œuvrer pour la promotion de l'athlétisme sans associer les ligues au premier rang, car ce sont elles qui découvrent la matière première, qui est ensuite transformée en produit fini. Ce sont elles qui inculquent les premières notions techniques aux athlètes. Et ce sont encore elles qui préparent, durant toute l'année sportive, les athlètes aux rendez-vous importants", a-t-il soutenu.
Aussi entend-il impliquer les anciennes gloires de cette discipline dans ce qu'il qualifie de "vaste programme". Ces derniers joueraient ainsi, selon lui, des rôles de conseillers dans la mission de refonte de l'athlétisme gabonais.
Stéphane MASSASSA
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