Après sa Déclaration de politique générale, vendredi dernier, devant l'Assemblée nationale, la nouvelle cheffe du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda, a pris la mesure de ses nouvelles charges. En atteste sa première séance de travail, il y a soixante-douze heures, avec certains membres de son gouvernement.
En effet, Rose Christiane Ossouka Raponda s'est entretenue à son cabinet avec Patrick Daouda Mouguiama, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, du Transfert de technologies, de l'Éducation nationale chargé de la Formation civique. Lequel était accompagné de plusieurs collègues.
Cette rencontre, à en croire Patrick Daouda Mouguiama, a permis de faire le point au Premier ministre des difficultés du secteur de l'enseignement, avec un accent particulier sur le déficit en infrastructures.
"Nous essayons de voir les différentes stratégies qui devraient être mises en place pour résoudre la problématique des effectifs pléthoriques dans les établissements", a-t-il déclaré. Avant d'indiquer qu'un certain nombre de chantiers sont en cours d'exécution. Lesquels chantiers, selon lui, devraient impacter positivement la prochaine rentrée des classes, fixée au 9 novembre. Une équation difficile, vu que le déficit évoqué est davantage exacerbé par les restrictions imposées par le nouveau coronavirus.
"Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a donné des instructions au Premier ministre, qui d'ailleurs a pris ses responsabilités, pour que les questions liées aux infrastructures scolaires soient résolues, de sorte que les enfants apprennent dans de meilleures conditions", a précisé le ministre en charge de l'Education nationale.
Pour rappel, la rentrée administrative est arrêtée au 26 octobre et la rentrée des classes au 9 novembre.
Yannick Franz IGOHO
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