Le ministre des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a repris, hier, sa tournée à travers les pays membres de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) en se rendant à Brazzaville. Où, comme lors des précédentes étapes, accompagné du secrétaire général de cette organisation sous-régionale, Ahmad Allam-Mi, il a remis au chef de l'État congolais, Denis Sassou Nguesso, un message de son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba, président en exercice de la CEEAC, tout en l'édifiant sur le processus de réformes en cours au sein de cette structure.
Un processus découlant de la volonté des chefs d'État de la sous-région de faire de la CEEAC un vecteur essentiel de développement économique, harmonieux, durable et inclusif au service des populations, eu égard au fait que depuis sa mise en place, cette organisation pâtit de plusieurs maux et lourdeurs qui entravent son fonctionnement.
Portée par la présidence Gabon, l'ambition des dirigeants s'est traduite, en juillet dernier, dans la capitale gabonaise, par l'adoption de cinq projets de textes, à l'issue de la 2e session ministérielle du Comité de pilotage de la réforme institutionnelle (Copil-Ri), dont le chef de la diplomatie gabonaise assure actuellement la présidence. Des textes s'articulant autour du cadre organique de la CEEAC, le règlement financier, le statut du personnel, l'insertion du mécanisme du Conseil de paix et de sécurité de l'Afrique centrale (Copax) dans l'architecture institutionnelle de la CEEAC, etc.
J.KOMBILE MOUSSAVOU
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