Depuis plusieurs jours, voire plus, le Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS), formation politique présidée par Séraphin Ndaot Rembogo, traverse une zone de turbulences. Une situation qui l'a conduit à organiser, récemment à Libreville, un Conseil exécutif dont le rapport a été rendu public par l'un des rapporteurs des assises, Jean de Dieu Yembit Mangala.
Les travaux présidés par Ndaot Rembogo ont porté essentiellement sur "l'examen des questions disciplinaires" et "l'organisation du prochain congrès ordinaire" du parti. Sur le premier point, on retiendra que six cadres du PDS étaient concernés. Parmi eux, le vice-président en charge du Moyen-Ogooué et de l'Ogooué-Maritime, Joël Pono Opape, ancien ministre de la Réforme de l'État dans le gouvernement dirigé par feu Emmanuel Issoze Ngondet.
Outre ce dernier, étaient également visés : Landry Stivérick Moussambi, Michèle Rolande Delo, Nicole Omanda, Claudine Arondo Michonnet et Jean-Phillippe Housmane Rabenkogo.
De manière groupée, on relèvera que plusieurs griefs ont été retenus à leur encontre. Entre autres : démission de fait, manque de discipline et de respect notoire de la hiérarchie, graves violations des dispositions régissant le fonctionnement du parti, etc. Le dernier grief concerne le désormais ancien vice-président de cette formation politique, Joël Pono Opape. Celui-là même qui avait été convoqué devant le Conseil exécutif pour s'expliquer, entre autres, sur "le non-versement des cotisations et son retrait des activités du parti"…
On se souviendra de ce que dans sa défense, l'homme n'avait pas été tendre avec le président du PDS. Loin s'en faut. "Laissez-moi en paix. J'ai besoin de repos après des années de combat au front. Depuis deux (2) ans, M. Ndaot ne convoque pas le congrès. Et conformément à l'article 5, il ne peut plus se présenter à sa propre succession", déclarait l'ancien vice-président de cette formation politique de l'opposition républicaine qui, par ailleurs, affirmait avoir mis plusieurs de ses biens à la disposition du PDS.
Il semble, toutefois, que ces arguments n’ont pas suffi pour convaincre Séraphin Ndaot Rembogo et les autres participants aux assises du Conseil exécutif. Pas plus que ceux des autres cadres traduits à cette session plutôt disciplinaire. Puisque, au finish, tous ont été sanctionnés. Cela à raison de cinq exclusions et un blâme avec inscription au dossier.
Ont donc été exclus : Joël Pono Opape, Jean-Philippe Housmane Rabenkogo, Michèle Rolande Delo, Nicole Omanda et Claudine Arondo Michonnet. Landry Stivérick Moussambi écope, quant à lui, d'un blâme avec inscription au dossier.
ONDOUBA'NTSIBAH
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