La deuxième réunion relative au suivi de la mise en œuvre du free-roaming entre le Gabon et le Congo s'est tenue, les 30 et 31 janvier derniers, à Brazzaville, au siège de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce).
À l’issue des travaux, le président de l'Autorité de régularisation des communications électroniques et des postes (Arcep) du Gabon, Lin-Mombo, et son homologue congolais, Yves Castanou, ont appelé les consommateurs à user pleinement de cette technologie désormais effective entre les deux pays.
De fait, cette réunion est la suite logique de celle, technique, organisée du 4 au 5 décembre 2019, à Libreville. Elle entre dans le cadre de la mise en œuvre du protocole d’accord signé à Brazzaville, le 15 octobre 2019, par les autorités nationales de régulation des deux pays. Conformément à la vision des chefs d’État et de gouvernements de l’Union Africaine (UA) dans l’alliance Smart africa. Aussi les retrouvailles de Brazzaville devaient-elles permettre de faire le point sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du free-roaming entre le Gabon et le Congo.
En effet, si le free-roaming est passé de la phase conceptuelle à la phase effective, depuis le 1er janvier 2020, les présidents de l'Arcep et de l'Arpce n'ont pas moins rappelé aux opérateurs l’importance de privilégier, sur le plan technique, l’utilisation des liens directs. De sorte que le trafic interafricain reste en Afrique.
Pour ce faire, il a donc été arrêté que la terminaison d’appel entre opérateurs (IOT) est fixée à 19 francs CFA, conformément au procès-verbal de la réunion du 5 décembre 2019.
Styve Claudel ONDO MINKO
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon économie
rodrigue.ndong
