C'est dans un contexte de crise marqué par la dissolution des filiales de Gabon Oil Company (GOC) – décision ayant entraîné notamment la mise en branle d'un plan social à Gabon Oil Marketing (GOM) – que le ministre du Pétrole, Vincent de Paul Massassa, et l'Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) ont officiellement pris langue pour la première fois.
"Nous avons été reçus, à notre demande, par le ministre de tutelle. Il s'agissait d'abord pour nous de lui présenter nos civilités, car depuis décembre 2019, date de sa nomination à ce prestigieux poste, l'Onep n'avait pas encore eu un échange avec lui de manière officielle. Ainsi avons-nous rassuré le membre du gouvernement relativement à notre disponibilité à l'accompagner, dans notre couloir naturellement, sur l'activité dans le secteur pétrolier et autres activités connexes", a indiqué le secrétaire général du syndicat des pétroliers, Sylvain Mayabi Binet.
Les deux parties n'ont pas manqué d'évoquer le climat social dans le secteur de l'or noir. Et Mayabi Binet de préciser que l'ensemble des problématiques actuelles, qui frappent le secteur, ont été passées au peigne fin. Aussi tous les points chauds – à l'instar du projet de licenciement collectif en cours à la GOM, pour lequel l'Onep exige 2,5 milliards de francs dans le cadre d'un plan social à visage humain – ont-ils été examinés.
Tout en saluant l'ouverture du ministre de tutelle, le SG du syndicat des pétroliers dit avoir espoir dans la dynamique communicationnelle entamée, d'autant que d'autres rencontres avec M. Massassa sont prévues dans un avenir proche.
Styve Claudel ONDO MINKO
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