L'état de dégradation avancée de la route située entre l’École nationale d'enfants déficients auditifs (Eneda) et le lycée public Jean-Hilaire-Aubame-Eyeghe de Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement de Libreville ayant fait l'objet de reportages dans nos colonnes, a enfin retenu l'attention des pouvoirs publics.
Depuis le week-end dernier, des plaques ont été posées sur chaque cratère qui ralentissait la circulation sur ce tronçon. Ce qui constitue un véritable soulagement pour les automobilistes. D'autant que cela leur épargne de dangereux croisements à ces endroits. D'autre part, cette solution permet d'assurer la sécurité des piétons dont la majorité est constituée d'élèves.
Depuis là, la circulation est visiblement mieux alternée qu'il y a quelques jours. Le danger d'un éventuel accident est certes écarté, mais une question demeure : la pose de ces deux plaques est-elle une solution définitive sur cette chaussée en forte dégradation et sur le point de se couper, ou est-elle provisoire ?
C'est du moins la question que se posent les passants et les riverains. Car la seule solution qui vaille est la réfection complète de cette voie. La pose de ces plaques ne peut assurément pas stopper la dégradation de la chaussée, qui avance à pas de géant.
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