La complainte est de la coalition de l'Union syndicale des acteurs du commerce (Un-Sac). Son secrétaire général, Jonas Mounienguet Mbembo, a, une fois encore, interpellé, dimanche, les plus hautes autorités. Il espère que les membres de sa coalition, engagés dans l'accompagnement des actions visant à stopper le Covid-19, ne seront pas les premières victimes du confinement total du Grand Libreville, effectif depuis le 12 avril.
''Nous gardons espoir que vous nous éviterez d'être les premiers martyrs de l'état d'urgence'', s'est-il écrié au cours du point de presse.
M. Mounienguet Mbembo estime, en effet, que si les commerces d'alimentation générale et autres épiceries de proximité restent ouverts, les leaders syndicaux du secteur devraient être autorisés à intervenir pour défendre les membres de leur corporation dans la sensibilisation, l'incitation au maintien des stocks. Et le contrôle, en contribuant à ce que celui-ci se fasse sur présentation d'un ordre de mission, d'une carte professionnelle.
En un mot, tout faire pour éviter les errements des contrôleurs qui, très souvent, abusent de leur position pour fermer systématiquement les commerces et autres épicéries en cette période difficile, où il faut privilégier la sensibilisation et la formation sur les mesures barrières.
Line R. ALOMO
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