Annoncée il y a quelque temps, l'opération de recensement biométrique des agents publics de l'État a commencé il y a une semaine sur l'étendue du territoire national.
Organisée par le ministère de la Fonction publique, cette nouvelle opération a pour but, selon ses initiateurs, de "disposer des outils et des fichiers fiables qui devraient permettre d’élaborer de vraies politiques publiques en matière de gestion des agents publics".
Dans les administrations publiques, l'heure est à la distribution des fiches individuelles. Il s'agit d'un document qui renseigne sur l'état civil de l'agent, sa formation, sa situation professionnelle, l'identification de son service, l'appréciation de l'agent et celle de son supérieur hiérarchique direct.
Cet inventaire des agents publics décidé lors du conseil des ministres du 29 mars 2019 concerne, d'après les informations fournies par la direction générale de la Fonction publique, les “agents régulièrement payés”. Plus précisément, il s'adresse aux agents publics émargeant au budget de l’État et payés par la Solde, tous secteurs et toutes catégories confondus : fonctionnaires, contractuels, institutionnels et main-d’œuvre non permanente (MONP).
Pour de meilleurs résultats, il va s’appuyer sur les données biométriques individuelles (photos et empreintes digitales), afin d’éviter la manipulation humaine et d’assurer ainsi la fiabilité du résultat.
Rudy HOMBENET ANVINGUI
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