Trois semaines après les magistrats, ils raccrochent à leur tour pour une grève d'avertissement de deux semaines.
Le torchon brûle au Palais de justice de Libreville. Après l'entrée en grève des magistrats depuis trois semaines, les greffiers débrayent à leur tour. Il semble que la rencontre avec le garde des Sceaux n'ait nullement donné satisfaction. « C'est une injure pour nous. Dire que nous soufrons d'une carence professionnelle revient à dire que nous ne connaissons pas notre travail. On va donc fermer les portes et ils viendront faire le travail à notre place, puisque nous avons des carences», a remarqué une greffière, visiblement remontée par le compte-rendu.
La rencontre du 15 décembre visait à ramener le calme. « La tutelle n'a pas répondu (...) aux attentes du syndicat. (...) Il était convenu, à l'issue de notre entretien avec le ministre, que nous puissions mettre en place une commission. Lors de cette rencontre, nous avons constaté que la parité n'a pas été respectée. Puis, on nous a présenté une fiche technique qui résumait l'ensemble de nos revendications. Nous ne nous sommes pas retrouvés dans le contenu de cette fiche. (...) C'est pourquoi, nous avons conclu que nous ne sommes plus en mesure de dialoguer avec eux », a expliqué Me Georges Boupenga, président du Synagref.
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