Tout a commencé avec la visite officielle de la secrétaire générale de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), Michaëlle Jean, en août 2015. Dans ce cadre-là, elle s'était rendue sur le site de l’École nationale des eaux et forêts (Enef) et avait été sensible aux difficultés rencontrées par cette grande école spécialisée.
La liste qui nous avait été soumise était assez large. La plupart des ouvrages que nous avons apportés aujourd'hui ont été édités ou co-édités par l'Institut de la francophonie pour le développement durable basé à Québec, spécialisé sur les questions d'environnement. Nous avons fait un appui complémentaire (un chèque symbolique d'une valeur de 500 mille francs CFA) pour permettre à l'Enef de choisir elle-même en priorité les ouvrages qu'elle veut acquérir », a fait savoir M. Noumansana, représentant régional de l'OIF. Qui a par ailleurs été soumis à l'exercice, comme l'exige la tradition à l'Enef, de planter un okoumé. Arbre mythique de la forêt gabonaise.
Ce don conforte Bruno Nkoumakali, directeur général de l'Enef, qui a remercié l'OIF pour son intérêt et sa contribution.
« L'Enef, par ma voix, vous remercie pour l'attention que vous avez voulu réserver à notre doléance. Votre apport est une bouffée d’oxygène pour notre bibliothèque. La dotation de ce jour entre dans le cadre de vos missions qui mettent la formation et la recherche, piliers du développement, au centre de vos actions », a-t-il dit en substance.
L.R.A.
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