Dix-neuf employés (toutes catégories confondues), pour avoir franchi les caps des 10, 20 et 30 ans de bons et loyaux services au sein de l'entreprise Sonapresse (Société nationale de presse et d'édition), ont été distingués hier, vendredi 19 juillet 2019, à Libreville de la médaille du Travail.
La cérémonie avait pour cadre la cour de cette entreprise éditrice du journal L'Union, sise à l'Ancienne-Sobraga. Les médailles reçues étaient ainsi réparties : 10 de bronze, 4 d'argent et 1 d'or.
En présence de l'administrateur-fondé de pouvoir de la société, Laurent Pintault, du directeur de la rédaction et la publication de l'Union, Lin-Joël Ndembet, du directeur d'exploitation, Joël Akouango et du personnel, le directeur du Travail et de la Réglementation, Luc Agondjo, s'est réjoui de se trouver en présence de "l'un des ancêtres de notre tissu économique, dans son rôle d'informer et de cultiver les populations gabonaises, participant ainsi à leurs éducation et instruction". Renchérissant même, il s'est souvenu qu' "à une époque pas très lointaine, L'Union était le seul média écrit par lequel nous étions informés des activités de l'arrière-pays et aussi des pulsations de l'actualité mondiale".
S'agissant précisément de l'événement du jour, il devait témoigner "la satisfaction du ministère du Travail de constater que la Sonapresse se conforme aux dispositions légales et réglementaires en matière de récompense des travailleurs restés fidèles à un même employeur".
Quant au doyen François Oyaba, il a tenu à recommander la patience et la fidélité aux uns et aux autres, estimant que 30 ans dans une entreprise, ce n'est pas une sinécure, "mais que la médaille d'or du travail constitue le couronnement de ces valeurs de patience et de fidélité".
E. NDONG-ASSEKO
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