C'est l’un des chantiers prioritaires dévoilés, hier, par Gilberto Da Piedad Verrissimo, président de la Commission de la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC). C'était à la faveur d'un point de presse organisé au retour de sa première mission officielle en Angola.
Entre 2020 et 2025, les États de la sous-région d'Afrique centrale vont tous organiser des scrutins présidentiels. Des rendez-vous capitaux coïncidant avec le mandat de l'actuel président de la Commission de la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC), Gilberto Da Piedad Verrissimo. De quoi ne pas laisser insensible l'instance qu'il dirige. En effet, après avoir fait l'économie de sa mission en Angola, le patron de la Commission n'a pas manqué de dévoiler sa feuille de route.
En tête, le "renforcement de la paix et de la sécurité au sein de la communauté". Ce dernier est d'avis que l'élection présidentielle porte bien souvent des facteurs déclencheurs de conflits. Dans le même ordre d'idées, ce chantier prioritaire est motivé également par l'instabilité qui prévaut en Centrafrique et, dans une moindre mesure, au nord du Cameroun et au Tchad, deux États subissant de plein fouet les exactions du groupe terroriste Boko Haram.
Le nouvel homme fort de la Commission de la CEEAC compte aussi faire de la libre circulation des personnes et des biens, son cheval de bataille. À titre d'exemple, il trouve incompréhensible que pour rallier Luanda, la capitale angolaise, en partance de Libreville, c'est-à-dire un trajet à vol d'oiseau de moins de deux heures, il faille passer près de 48 heures ! Et pour cause, la principale compagnie aérienne desservant cette ligne doit impérativement faire escale à Addis-Abeba en Éthiopie.
Dans le même registre, il n'a pas caché son intention de formaliser les échanges commerciaux existant déjà aux différentes frontières.
Yannick Franz IGOHO
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