Alors qu'elle devait prendre part à plusieurs tournois qualificatifs pour les Jeux olympiques de Tokyo (Japon) reportés en 2 021, la judoka gabonaise Sarah Myriam Mazouz (-78 kg), qui souffrait d'une rupture des ligaments du poignet droit depuis la mi-janvier, a été opérée avec succès vendredi dernier à l'hôpital Notre-Dame de Montréal.
La médaillée d'or des Jeux africains 2019 à Rabat (Maroc) et de l'Open de Yaoundé la même année, s'est voulue rassurante dans un message posté sur les réseaux sociaux.
"Bon, c’est ma main gauche qui vous écrit en ce moment, donc c’est long pour moi. L’année dernière je gagnais les Jeux africains de Rabat. Je me suis malheureusement blessée aux genou et poignet droit. C'est seulement en janvier que j'ai su que j’avais un ligament déchiré dans le poignet, mais étant en pleine course pour la qualification aux Jeux de Tokyo, il fallait continuer malgré la douleur.
S’arrêter n’était tout simplement pas une option sauf que… ça a empiré. Je suis convaincue que, dans la vie, rien n’arrive sans raison, c’est juste qu’on ne le sait pas encore. Au final, le report des Jeux olympiques a été une bénédiction pour moi. J’ai eu l’opportunité de décider si je me faisais opérer maintenant ou pas, je pense avoir pris la bonne décision", a-t-elle écrit.
Actuellement en convalescence, Sarah Mazouz envisage un retour progressif sur les tatamis. "La rééducation commence dans quatre semaines, mais je peux déjà m'entraîner pour faire autre chose sans avoir à utiliser ma main. Pour le judo en lui-même, ils m'ont dit que ce sera dans trois mois. Ma situation n'est pas si grave, mais c'est certain que je vais trouver une solution, peut-être voyager pour aller m'entraîner ailleurs", a-t-elle confié à notre rédaction.
Hans NDONG MEBALE
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