Malgré la polémique entourant le mode de perception des bons alimentaires, plusieurs ménages, considérés comme vulnérables, ont pu obtenir leur dû. Notamment les orphelinats, les personnes handicapées, les malvoyants et les pensionnaires du centre de gériatrie de Melen.
La création d’une banque alimentaire fait partie des mesures fortes arrêtées par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, au profit des ménages les plus vulnérables, en ces temps de confinement du Grand Libreville.
A côté de cette initiative, à laquelle plusieurs opérateurs économiques ont commencé à adhérer, via des contributions diverses, il y a la mise à disposition de 60 000 bons d’achat, d’une valeur nominale de 25 000 francs. Lesquels permettront aux bénéficiaires de s’approvisionner dans les magasins du groupe Ceca-Gadis.
Le ministre du Commerce, Hugues Mbadinga Madiya, et sa collègue en charge des Solidarités nationales, Prisca Koho Nlend, ont été mandatés, pour que les denrées alimentaires parviennent effectivement aux bénéficiaires. Aussi les orphelinats, les maisons pour personnes handicapées et malvoyants, les pensionnaires du centre de gériatrie de Melen sont-ils entrés en possession de leur dû, dès lundi 11 avril dernier.
Lors de l’entretien accordé à Gabon 24 samedi dernier, le ministre de l’Economie et des Finances précisait que les bons d’achat sont produits de sorte qu’ils ne puissent pas être falsifiés. 8 000 ont déjà été produits dont 3 000 distribués sur les 60 000 prévus.
Styve Claudel ONDO MINKO
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon économie
rodrigue.ndong
