En dépit des multiples campagnes de sensibilisation au respect des mesures barrières dans le cadre de la lutte contre le nouveau coronavirus (Covid-19), il y en a qui n'en tiennent pas compte. Surtout de cette distance sociale d'au moins un mètre à observer dans un espace public.
Dernier exemple en date, ce soudain rassemblement au quartier Nkembo-Sociga, dans la zone du rond-point de la Démocratie mercredi dernier. Cette foule immense (notre photo) surprise par des reporters de l'Union était là avec l'espoir de se faire recenser dans le registre des Gabonais économiquement faibles (GEF) auprès du chef de quartier de cette partie du 2e arrondissement de Libreville, en vue de bénéficier des mesures présidentielles (gratuité de la fourniture d'eau et d'électrité, entre autres) annoncées dans le cadre du confinement du Grand Libreville. Une opération instruite par la mairie de Libreville, à la demande du gouvernement.
L'action est noble et louable. Ce qui est à déplorer en revanche, c'est le non-respect de la distanciation sociale comme recommandée en pareil cas, malgré l'insistance des bénévoles recenseurs qui demandaient aux populations arrivées en masse, de garder la distance d'au moins un mètre entre elles. Une scène comparable à celle vécue le 25 du mois dernier avec la multitude de fonctionaires ayant pris d'assaut les différentes banques, en vue de rentrer en possession de leur paie mensuelle. Ce, en dépit des dispositions de sécurisation prises par certains de ces établissements bancaires.
Rappelons que l'objectif de l'opération de recensement de Nkembo-Sociga était d'identifier le plus grand nombre, sinon tous ceux qui vivent dans les différents quartiers, en vue de l'exécution des mesures présidentielles.
F. M. M & I . I
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rodrigue.ndong
