La plénière sur le projet de révision du Code du travail, débutée lundi passé, a déjà permis de faire taire de nombreuses incompréhensions sur des articles qui pourraient composer ce document, ont laissé entendre des représentants du ministère du Travail et des syndicats rencontrés hier au Nomad.
"Les travaux se déroulent normalement. Certes, il y a souvent des mésententes sur des points, mais cela est normal. Les commissions mises en place ont presque fini de travailler, nous allons donc doucement vers la fin", a indiqué le secrétaire général adjoint du ministère du Travail, Elie Christian Aghoma Molombo, et président opérationnel de la plénière.
Dès le lancement des travaux, trois commissions ont été mises en place. De là, il est apparu que les articles contestés par le patronat comme par les syndicats n'ont jamais été notifiés officiellement au gouvernement. Ce sont les ateliers qui ont fini par faire comprendre qu'ils avaient été souvent mal interprétés. D'où les remous qui ont émaillé la première partie de ce projet de révision.
Au sein des commissions, il n'y a aucun sujet tabou, avons-nous appris. Même les innovations (comme la représentativité des syndicats) sont débattues. Ce qui pourrait bien modifier la date de clôture de la plénière. Mais le gouvernement n'est pas inquiet.
"En réalité, il n'y a pas de limite de temps. Nous avons donné une date pour clore la plénière, mais elle peut se poursuivre tant que nous estimerons que tous les points problématiques n'auront pas été abordés. Nous voulons simplement que les choses soient bien faites", a-t-on laissé entendre.
Serge A. MOUSSADJI
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