À la Zone économique à régime privilégié de Nkok, les contrôles sur les conditions de travail s'intensifient.
"Depuis la création de la Zone économique spéciale en 2012, cette mission conjointe de l’inspection du Travail, de la Santé et sécurité est la plus importante jamais réalisée", a affirmé Igor Nyambie Simard, administrateur général de la ZERP. Cette opération, dit-il, est conforme à la vision des autorités : "Le gouvernement de la République est soucieux de l’application du Code du travail sur l’étendue du territoire national", a-t-il ajouté.
À Nkok, près de soixante-dix entreprises sont en activité. S'agissant de l'exhaustivité du contrôle des conditions de travail dans ces entreprises, M. Nkoulou, directeur général adjoint du Travail, estime qu'il "reste un bon nombre d’entreprises à contrôler. L'objectif de notre mission est de contrôler l’ensemble des opérateurs de la ZERP de Nkok, afin de pouvoir dresser un véritable état des lieux des conditions de travail dans la Zone".
Au sujet des rumeurs sur les mauvaises conditions de travail, M. Nkoulou estime que "sur l’ensemble du territoire national, dont Nkok fait partie, il y a de bons élèves et de mauvais élèves". Néanmoins, l'intensification des contrôles a conduit les entreprises "négligeant" le Code de travail à rectifier le tir.
"Avec les missions actuelles de l’inspection du travail, nous remarquons une réelle prise de conscience des opérateurs qui veulent profiter de la présence des inspecteurs pour se mettre en règle", a-t-il ajouté.
Innocent M'BADOUMA
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