Le processus de sortie des ténèbres à la lumière de la médecine traditionnelle se poursuit. Après les cinq arrêtés ministériels pris en leur temps par les différents responsables en charge du département de la Santé, pour améliorer le cadre juridique et réglementaire d'exercice de cette science, les médecins traditionnels viennent d'être identifiés dans notre pays, avec l'appui de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Cette opération vient donner un début de visibilité aux activités des intéressés. Ce qui constitue d'ailleurs un pas supplémentaire vers la valorisation de cette pratique médicinale millénaire, aux effets bénéfiques pour la santé des populations.
"Au ministère de la Santé, nous sommes conscients qu'il faut travailler main dans la main avec les principaux acteurs qui œuvrent au quotidien sur la médecine traditionnelle. Une bonne organisation de celle-ci mérite d'être faite, afin qu'elle puisse contribuer efficacement à l'amélioration de l'offre de soins de nos populations", a déclaré, hier, Guy Patrick Obiang Ndong, secrétaire général du ministère de la Santé. C'était à l'ouverture d'un atelier de trois jours de restitution des travaux des experts et professionnels de la médecine traditionnelle au Gabon.
"Cette journée nous offre donc l'occasion de saluer les progrès considérables accomplis au cours de ces 20 dernières années dans la médecine traditionnelle", a souligné, de son côté, Dr Inoua Aboubacar, faisant lecture du message circonstanciel de la directrice régionale de l'OMS.
Frédéric Serge LONG
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