Les présidents des clubs professionnels de D1 et D2 ont conditionné, hier, la reprise du championnat à une réponse ''claire'' de leur courrier adressé au ministre des Sports, le 16 octobre dernier.
Va-t-on s'acheminer vers un bras de fer entre le ministre des Sports, Franck Nguema, et les présidents des clubs de D1 et D2 ? Tout porte à le croire, si l'on en juge par l'issue de la rencontre d'hier entre les responsables de la Linafp et les présidents des clubs de l'élite. Au cours de ce conclave, une nouvelle date de démarrage du championnat a été arrêtée par la Ligue nationale de football professionnel (Linafp). Le 11 janvier prochain pour la D1, et le 26 du même mois pour la D2.
Toutefois, les responsables des clubs posent comme préalable d'avoir une réponse précise à leur courrier adressé au ministre des Sports, le 16 octobre dernier. Une correspondance à laquelle le membre du gouvernement n'a, jusqu'à ce jour, donné aucune suite.
Un silence qui, aux yeux de ces responsables des clubs, s'apparente à du '' mépris et à un manque de considération'' à leur égard de la part la tutelle. "Refuser de ne pas rencontrer les dirigeants des clubs que nous sommes, pour discuter des difficultés du championnat, montre que le problème est ailleurs. C'est pourquoi, depuis le mercredi dernier, les clubs avaient pris une décision. À savoir que le 15 décembre 2019, s'il n'y a toujours pas de visibilité quant aux points évoqués dans notre courrier, le 16, nous arrêtons tout et renvoyons les enfants dans leurs familles", a déclaré le président de l'Association des clubs de football professionnels gabonais, Landry Nkeyi.
Stéphane MASSASSA
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon sport
rodrigue.ndong
