En matière de lutte contre la poliomyélite au Gabon, une évaluation en a été faite samedi dernier à Libreville. C'était au cours d'échanges enrichissants autour du thème "En finir avec la polio" par différents organismes impliqués à l'Institut français du Gabon. Tels que le Rotary international, à travers les clubs de Libreville, l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le ministère de la Santé et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef).
Essentiellement, il s'est agi de ne pas se satisfaire des efforts accomplis, qui ont débouché sur la classification du "Gabon, pays libre de polio" décernée en décembre 2017 par les instances sanitaires internationales.
Cette reconnaissance des efforts réalisés doit se poursuivre, avec la mise en place des mécanismes de surveillance et de vigilance dont la finalité est l'éradication effective de cette redoutable pathologie. Or, ont relevé les participants à ce tour de table, le mouvement des personnes d'un pays à un autre a pour conséquence l'apparition des pathologies que l'on croyait circonscrites. D'où l'impératif d'une surveillance accrue nécessitant des stratégies de prévention et de combat.
Le Gabon et ses partenaires se sont donc inscrits dans la continuation du combat avec des campagnes de prévention et de sensibilisation, et la détection à temps de nouveaux cas. Mais, c'est une gageure qui fait appel à un ensemble de moyens multiformes, qui ne peuvent s'obtenir que par des appuis divers avec des partenariats multidimensionnels.
E. NDONG-ASSEKO
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