À l'orée de ses 70 ans d'âge, l'auteur-compositeur gabonais, un des plus doués de sa génération, organise, ce samedi 26 octobre à l'hôtel Méridien Ré-Ndama, dès 20 heures, un spectacle de gala en hommage à cette chanson culte et intemporelle, qui l'a révélé au public en 1969.
L'Union. Pourquoi avoir axé ce concert uniquement autour de "Ngozo Kiyombo" ?
Prince Martin Rompavet : Il s'agit là de ma première chanson. Je l'ai composée en 1969 à l'ancienne RTG (Radiodiffusion et télévision gabonaise, N.D.L.R.). C'est elle qui m'a fait connaître. Donc, il s'agit de lui rendre l'hommage dû. C'est une œuvre de l'esprit qui a accompagné mes parents, frères, amis, enfants, petits-enfants et, aujourd'hui, ce sont mes petits-enfants qui continuent à l'apprécier. Il s'agira donc d'une opération beaucoup plus sentimentale que commerciale. Ce concert constituera les 50 ans de la chanson Ngozo Kiyombo, mais en réalité, ma carrière musicale remonte à 53 ans. J'ai commencé la musique en 1966 et, trois ans plus tard, j'ai composé ce titre. J'avais 19 ans à l'époque.
Est-ce à dire que cette chanson à succès sera la seule de la soirée ?
Pas du tout. Je vais dérouler un peu de tout. Il y aura des chansons telles que "Marie-Julie", "Gitov", "Disumba", "Démocratie salée", etc. Ce sera un voyage et un clin d'œil dans le passé. Je déroule les plumes de l'oiseau pour aborder tous les aspects du quotidien.
Propos recueillis par Frédéric Serge LONG
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