Les spécialistes de la santé maternelle et infantile sont réunis au Centre hospitalier universitaire mère-enfant, Fondation Jeanne Ebori (CHUMEFJE) à l'initiative des sociétés gabonaises de pédiatrie (Sogaped) et de gynécologie obstétrique et de la reproduction (SGGOR).
Gynécologues, pédiatres, sages-femmes et néonatalogues tiennent, depuis hier, au Centre hospitalier universitaire mère-enfant, Fondation Jeanne-Ebori (CHUMEFJE), les deuxièmes journées nationales mère-enfant, initiées conjointement par la Société gabonaise de pédiatrie (Sogaped) et la Société gabonaise de gynécologie obstétrique et de la reproduction (SGGOR).
Pendant 48 heures - lesdites journées s'achèvent aujourd'hui - spécialistes de la santé maternelle et infantile porteront leurs réflexions autour du thème " HTA et grossesse : conséquences maternelles et néonatales". Une thématique qui a toute son importance, au vu des taux de morbidité et de mortalité enregistrés au Gabon.
Selon des chiffres disponibles, environ 10 à 15 % des femmes présentent l'hypertension artérielle (HTA) au cours de leur grossesse, avec des degrés de gravité divers. " On a pensé que l'hypertension artérielle pendant la grossesse et ses conséquences étaient vraiment le sujet le plus pertinent qui pouvait nous rassembler cette année. Le but étant de réduire les taux de morbidité et de mortalité liés à cette affection", a indiqué le professeur Simon Jonas Ategbo, président de la Sogaped et du comité d'organisation de ces rencontres scientifiques.
Prissilia. M. MOUITY
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