En dehors d'Owendo, la gestion des plus importantes municipalités de notre pays a été confiée aux représentants de la gent masculine.
SI l'on excepte Jeanne Mbagou à Owendo, aucune autre compatriote n'a été portée à la tête d'une des plus grandes villes de notre pays, à l'issue de l'élection des bureaux des conseils municipaux qui s'est déroulée, le 3 février dernier, sur toute l'étendue du territoire national.
Exit donc Viviane Biviga Boussougou à Tchibanga et Stéphanie Mouwandji Itsopault à Koula-Moutou. Deux maires sortantes qui ont la particularité de n'avoir pas pu défendre leurs bilans pour n'avoir pas figuré sur les listes présentées par leur formation politique, dans leurs circonscriptions électorales respectives, aux dernières locales.
À Mouila, Isabelle Olga Mboumba Mouanga, successeur de Pierre-Claver Maganga Moussavou à la tête du conseil municipal de cette ville, n'a pu prétendre non plus à sa propre succession. D'autant que son écurie politique, le Parti social démocrate (PSD), n'a obtenu aucun conseiller municipal dans cette localité, au terme du scrutin du 6 octobre dernier.
Bref, la gent masculine fait un retour en force en accaparant les commandes des principales municipalités de notre pays. Avec ceci que, cette hégémonie semble avoir été tempérée par l'élection des femmes aux postes de maires adjoints.
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rodrigue.ndong
