Palais d'Amine (restaurant gastronomique marocain), situé au cœur du quartier Batterie 4 hier : c'est à l'intérieur de cet agréable cadre que nous avons rencontré Christophe Tiozzo, ancien champion du monde français en catégorie super-moyen en 1990.
« J'ai passé deux semaines à Libreville à la demande du président de la Fégaboxe Alfred Bongo Ondimba qui avait besoin d'un regard extérieur pour faire une meilleure analyse de la boxe gabonaise. Laquelle, depuis de nombreux mois, dort sur ses lauriers. Qu'à cela ne tienne, il y a tout pour faire des champions au Gabon », a-t-il déclaré.
Ce dernier, tout en affirmant que le niveau des boxeurs gabonais est bon et qu'ils étaient aussi doués, avoue qu'il a décelé quelques pugilistes qu'il faut façonner ou former. Pour cela, il souhaite revenir dans notre pays pour « faire une grosse détection ». Car, pour notre interlocuteur, les pugilistes gabonais boxent par instinct. « Il y a tout un tas de choses à faire ici. A cet effet, je vais les proposer au président de la Fégaboxe pour établir une vision d'ensemble », a laissé entendre l'invité du président fédéral. Qui se dit plus que jamais tourné vers l'internationale. Sans laquelle « notre horizon ne peut briller ».
Réconforté par son invité dans l'idée qu'il avait du noble art national, Me Alfred Bongo Ondimba, conscient de l'absence des compétitions au plan national par manque d'accompagnement financier de la tutelle notamment, s'est montré rassurant. « On n'arrête plus la machine. 2019 va être une année au cours de laquelle la Fégaboxe va prendre ses responsabilités... », a déclaré le président de la Fégaboxe, membre du comité exécutif de l'AIBA.
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rodrigue.ndong
