C'est l'une des recommandations émises lors de la cérémonie de reprise officielle des activités au sein de cette grande école doctorale.
L'ÉCOLE doctorale des grandes écoles gabonaises, créée en mai 2016, a effectué sa troisième rentrée académique le mardi 27 novembre 2018 dernier à Libreville. A cette occasion, le directeur général de cette grande école, le Pr Gilbert Nguema Endamane, et le président du Conseil scientifique, le Pr Donatien Nganga-Kouya, se sont fixé, pour cette année, un objectif à atteindre : créer une dynamique de formation de haut niveau autour des pôles d'excellence (intra muros) pour les formateurs, en étant arrimés aux standards internationaux dans le cadre des formations doctorales pour les grandes écoles élargies aux universités.
L'ambition est noble, mais les moyens financiers feraient défaut au sein de cette institution. De sorte que l'impact négatif se ressent de plus en plus sur le déroulement régulier des activités et porte un vrai préjudice au bon rendement des doctorants.
L'école souffre également d'un manque d'équipements à même de favoriser la recherche dans les laboratoires des sciences pures. Sans oublier les problèmes liés à la connexion d'internet haut débit et des bibliothèques appropriées qui font également défaut. « Alors même que les formations assurées par cette grande école embrassent une grande diversité de champs qui constituent de véritables mines d'opportunités pour le Gabon », a confié le Pr Gilbert Nguema Endamane.
Christian KOUIGA
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon Culture & Société
jhoel
