Même si celle-ci est diversement interprétée ici et là, l'opération de contrôle de l'effectivité des fonctionnaires à leurs postes de travail a, cependant, l'avantage de resserrer les mailles du filet pour mieux débusquer les travailleurs fictifs et aider l'administration publique à remonter sa productivité.
COMME annoncé, le lundi 30 juillet 2018 par le ministre de la Fonction publique, Ali Akbar Onanga Y'obeghe, au terme d'une réunion avec les secrétaires généraux de tous les départements ministériels, l'opération de pointage quotidien de la présence au poste des agents publics de l’État est lancée depuis ce mercredi 1er août 2018. Tout doucement, la mesure gouvernementale, qui ne concerne pour le moment que les fonctionnaires de l'Estuaire, mais qui devra s'étendre après sur l'ensemble du territoire national, a donc commencé à s'installer dans les habitudes.
Avant de rejoindre leurs postes et d'entamer leur journée, les agents publics se conforment à cette nouvelle exigence en inscrivant leurs noms sur les fiches de présence conçues à cet effet auprès de leurs supérieurs hiérarchiques respectifs.
Même si celle-ci est diversement interprétée ici et là, l'opération de contrôle de l'effectivité des fonctionnaires au travail a, cependant, l'avantage de resserrer les mailles du filet pour débusquer les agents fictifs et d'aider l'administration étatique à remonter sa productivité.
Frédéric Serge LONG
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