A l'idée d'affronter Al Ahly sporting club d'Egypte, leader des calibres du football africain, les jeunes joueurs de CF Mounana semblaient déjà vaincus. A en juger par leur réaction dans les vestiaires avant l'entame de la partie et leur production sur l'aire de jeu.
Le capitaine Stéphane Bitseki Moto et ses jeunes partenaires donnaient l'impression d'être tétanisés par le talent et le métier des « Diable rouges ». Une vague « rouge et blanc » qui a déferlé sur ses adversaires par séquences et au moment opportun.
C'est une évidence qui ne devrait pas, pour autant, faire pâlir l'ambition du champion en titre gabonais, dépourvu finalement d'une ressource humaine de qualité, capable d'affronter avec assurance et aisance une compétition africaine majeure. Surtout contre le champion en titre du pays des Pharaons qui, aguerri aux joutes internationales, a montré de sérieux arguments sportifs pour continuer sa marche en Ligue africaine des champions, édition 2018, au regard de sa production de mardi dernier à domicile.
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rodrigue.ndong
