Cette décision a été prise à l'issue du vote des membres de la Coalition des syndicats, associations et ONGs du Gabon (CSAG). C'était au cours de leur premier Conseil national qu'ils ont tenu, le week-end écoulé, dans un hôtel de Libreville.
LA CSAG, par ailleurs observatrice du déroulement de la dernière élection présidentielle dans notre pays, ne prendra pas part au dialogue national inclusif et sans tabou prôné par le chef de l'état, Ali Bongo Ondimba. Du moins, pas tant que tous ''les véritables leaders politiques'' ne s'y seront pas impliqués. Cette décision a été prise à la suite du premier Conseil national de cette coalition tenu, samedi dernier, dans un hôtel de la capitale. Et au cours duquel un vote devant décider de la participation ou non de la CSAG à ces assises a eu lieu.
C'est donc à travers un exercice démocratique que les membres de cette structure, dans leur majorité, ont fait preuve de réticence quant à leur présence à rendez-vous politique. Avec pour principal mobile, l'absence jusqu'ici de plusieurs véritables acteurs politiques, ayant joué un rôle important lors de l'élection présidentielle du 27 août 2016. « Les commissaires ayant sanctionné ce vote par un ''non'', en ce qui concerne la participation à ce dialogue, estiment qu'il n'est pas question d'aller à cette rencontre, sans tous les fils du Gabon », a clairement fait savoir le président du CSAG, Emmanuel Mve Mba.
SM
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rodrigue.ndong
